Commentaire de Jean Keim
sur L'âge du chaos et de la « sélection naturelle » !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jean Keim Jean Keim 2 juin 2015 18:04

Nous sommes l’humanité, l’humanité est un grand corps malade, elle connaît une forte poussée de fièvre, ce n’est pas la première mais elle est amplifiée par les moyens de communication et par la surpopulation de notre espèce qui prend ses aises comme si tout lui appartient, la fièvre souvent précède la guérison, à voir ...

Votre article Le moine est le reflet de votre désarroi, ce n’est pas une critique, vous n’étes pas le seul à être dans cet état, ceux qui vivent bien dans le monde - si si ! Il y en a - le trouve très bien comme il est.
Ce que nous analysons du monde est changeant, fluctuant au gré de nos émotions, de nos pensées. 
Je partage avec howahkan Hotah (bonjour Dan, je suis content de te lire), l’évidence qu’il n’y a rien à faire, dans ce simple constat se trouve paradoxalement la solution, ne rien faire qui ne puisse augmenter le désordre, quand un problème ne trouve pas de solution en quelque sorte il est ainsi réglé.
Les US, Poutine, Bashar ou le karma si ça vous chante, ne sont que des abstractions, des concepts, ils n’existent que sous forme d’idées dans notre savoir / mémoire, celui qui n’a jamais entendu parlé d’un tyran ou d’un saint n’est pas horrifié ou emmerveillé par leurs actes.
Les puissants qui ménent la danse ne sont pas différents de ceux qu’ils dirigent, seulement ils ont de gros moyens qui dépassent l’entendement et nous nous avons bien peu à côté et finalement nous avons moins à perdre qu’eux, c’est là leur point faible qui les rend terriblement craintifs et destructeurs.
il suffirait simplement tous ensemble de les ignorer et de mettre en place le changement mais si nous repartons sur les mêmes schémas de pensées, à quoi bon, le désordre reviendra au galop, il nous faudra des chefs, des lois, des institutions et les élites - les mêmes où d’autres - avec leurs prétentions et la majorité qui se repose seur eux, c’est ce processus sans fin qui tourne depuis que le monde a une histoire. 
Le rôle de la pensée est primordial dans ce cirque et le comprendre, l’intégrer dans nos rapports au monde et aux autres et à l’autre est indispensable si nous voulons enfin briser le cycle de notre malédiction qui n’est en rien une fatalité.

Voir ce commentaire dans son contexte