Commentaire de Hervé Hum
sur Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec. La choix au peuple souverain. #Référendum


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 27 juin 2015 19:04

Tsipras applique la seule solution pour résister à l’injonction des vrais dirigeants de l’Europe.

S’il ne l’avait pas fait, il était condamné à obéir, ce que font les dirigeants des autres pays européens, enfin, pour quelqu’ un qui aurait des doutes sur la politique économique imposé.

Ce que les Grecs doivent prendre conscience, c’est que de la rigueur, ils n’y échapperons pas, mais la question qui leur est posé est de savoir de quelle rigueur il s’agit d’accepter. Une rigueur imposé de l’extérieur pour piller les richesses de leur pays, en privant encore plus l’économie sociale en la livrant à des intérêts particuliers de classe ou bien en libéralisant l’économie intérieure en redonnant la main au gouvernement pour utiliser l’appareil d’état comme régulateur économique à travers la création d’une monnaie intérieure et donc, rendre possible la sortie de l’euro et peut être de l’UE, qui ne représente pas l’Union des peuples européens, mais l’union des propriétaires de l’économie européenne

Mais quelle que soit la solution, de la rigueur, les grecs n’y échapperons pas. Seulement, une les atomisent quand l’autre peut les stimuler si le gouvernement Tsipras continu dans la voie de la transparence totale, car c’est uniquement en s’appuyant sur la conscience sociale, donc coopérative et solidaire, qu’il pourra faire accepter des mesures de rigueurs.

Enfin, il est certain que le relai médiatique et la réception qu’en donneront les citoyens des autres pays d’Europe et au delà, devrait influer sur la réussite ou l’échec d’une démocratisation de l’action politique pour reprendre le pouvoir sur l’activité économique.

Ici, il ne s’agit donc pas de défendre les grecs ou le gouvernement grec, mais bel et bien de montrer, démontrer que cette voie est la seule issue pour tous les pays dont les citoyens veulent s’affranchir de la tutelle, non pas d’un Etat qui n’est qu’un outil, un appareil d’état dépendant uniquement de son utilisateur, mais précisément de ce même utilisateur sans légitimité démocratique que sont les propriétaires des moyens de productions et de son financement.

Et cela ne peut être réalisé qu’en réclamant et en prenant possession autant de ses droits que de ses devoirs. La rigueur étant le devoir que l’on s’impose pour recouvrer et défendre en priorité ses droits fondamentaux.

Il n’y a pas de droit sans devoir, c’est un principe physique d’équilibre !

Par exemple, si le logement est un droit, son bon entretien et usage en est son devoir minimum, sans cela, celui qui reçoit ce droit social le dénonce en détruisant lui même ce droit.

Mais lorsqu’on raisonne ainsi, on en vient à s’apercevoir qu’il n’y a de droit, d’habeas corpus, que son corps physique ! Le reste étant en relation perpétuelle avec les autres, il n’existe que de la responsabilité des uns envers les autres.

De là, tout change, mais pour cela, il faut que rien ne change de l’appareil économique. Seulement son utilisation et donc, son utilisateur !!!


Voir ce commentaire dans son contexte