Commentaire de howahkan Hotah
sur L'Europe en panne de démocratie
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je cite : Cette démocratie européenne serait donc illusoire, mais alors, il faut se poser la question qui dérange : comment s’y prend-elle pour imposer ses vues tout en donnant l’illusion que les décisions sont démocratiques.
dis tu Olivier
Salut déjà
je commence par ma conclusion, la démocratie donne exactement ce pour quoi elle était faite !!!
HH : elle n’est pas illusoire pour moi,elle est meme le seul mensonge non proféré mais auquel jamais oh grand jamais nous avons fait attention... ..le mot est totalement manipulateur et manipulé..
En démocratie Grecque le vote concernait les non esclaves et les hommes..
quand au droit de vote à Athènes seule l’élite votait soit environ 10% de la population totale..
HH : .rien n’a changé dans le fond et la démocratie en fait donne exactement ce que elle a toujours été....la propriété et la domination d’une caste de dirigeant, où, enfants, esclaves, femmes et métèques n’ont strictement aucun droit eux qui sont donc 90% de la population n’a pas le droit à la parole...comme aujourd’hui ou c’est cause toujours !!
Les esclaves
Athènes est une cité grecque que son régime démocratique,
entre le V° et le IV° siècle,L’esclavage est un élément constitutif
de toutes les sociétés antiques en Europe et au Moyen-Orient,
Athènes en a profité et on peut dire que c’est le travail
forcé dans les mines du Laurion qui a permis à la cité
d’amasser suffisamment d’argent pour repousser l’envahisseur perse et
poser les bases de son régime démocratique.
Sans nier la souffrance des êtres humains pour eux, l’esclavage est « normal » et, avant
l’ère chrétienne, on ne trouve aucun texte qui remette fondamentalement
en question son principe.
**Il faut aussi noter que contrairement à ce qui s’est passé pendant la période qui, du début du XVI° à la fin du XVIII° siècle, vit les nations d’Europe occidentale fonder leur prospérité sur le trafic triangulaire, l’esclavage**, à Athènes, ne repose sur aucun critère ethnique ou racial. Il n’existe pas de cloison étanche entre la liberté et l’esclavage et on peut, par exemple, être libre et citoyen dans sa cité mais vendu dans une autre, à la suite de quelque infortune, parfois à quelques lieues de chez soi. On peut aussi être réduit en esclavage à la suite d’une condamnation en justice pour dettes ou fraude. La servitude est donc un état infra-humain dans lequel tout homme libre peut tomber un jour et dont tout esclave peut espérer sortir.
Les esclaves affranchis ne devenaient pas pour autant citoyens ; ils prenaient le statut de métèque.
Les femmes
A Athènes, une femme ne peut être citoyenne parce qu’elle
reste mineure toute sa vie. Avant son mariage, elle est soumise à
l’autorité de son père et, après celui-ci, à
celle de son mari.
Contrairement aux esclaves, la femme joue cependant un rôle important
dans la politeia. Quoique non-citoyenne, elle occupe une place
éminente et parfois exclusive dans des manifestations religieuses
à caractère politique.
Par ailleurs, la loi de 451 lui confère
la parité avec son mari dans la transmission de la citoyenneté.
HH :ceci a par contre changé..elles ont le droit d’être aussi pire que les hommes de pouvoir et amis aujourd’hui !!
Les étrangers
Le siècle de Périclès voit
affluer à Athènes des étrangers en provenance de
tout le monde grec, principalement ionien. **Aristophane, et Platon un peu
plus tard, s’inquiètent de cette présence obsédante
et se moquent du laxisme de la cité qui les tolère en trop
grand nombre.
Que faire de l’étranger** ? La question interpelle encore aujourd’hui
les démocraties modernes.
Comme les autres cités grecques, Athènes confère
aux résidents le statut de « métèque ». « celui qui habite avec nous », ce qui implique qu’il
est « chez nous » mais n’est pas « comme nous ». Il vit,
travaille, se marie, fait souche, réalise des affaires et éventuellement
s’enrichit mais aucun de ces critères ne lui donne droit à
la citoyenneté.
Il faut aussi noter que contrairement à ce qui s’est passé pendant la période qui, du début du XVI° à la fin du XVIII° siècle, vit les nations d’Europe occidentale fonder leur prospérité sur le trafic triangulaire, l’esclavage, à Athènes, ne repose sur aucun critère ethnique ou racial. Il n’existe pas de cloison étanche entre la liberté et l’esclavage et on peut, par exemple, être libre et citoyen dans sa cité mais vendu dans une autre, à la suite de quelque infortune, parfois à quelques lieues de chez soi. On peut aussi être réduit en esclavage à la suite d’une condamnation en justice pour dettes ou fraude. La servitude est donc un état infra-humain dans lequel tout homme libre peut tomber un jour et dont tout esclave peut espérer sortir.
Les esclaves affranchis ne devenaient pas pour autant citoyens ; ils
prenaient le statut de métèque. donc ne votaient pas..