Commentaire de Hervé Hum
sur La « valeur travail » n'est qu'un mythe moderne


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Hervé Hum Hervé Hum 14 juillet 2015 19:44

@ddacoudre

mon commentaire ne conteste pas le tiens,

j’écris à la fin :

"La valeur travail n’est donc pas n mythe en soi, mais la réalité selon laquelle c’est une contrainte que l’on s’impose pour permettre la vie en société, mais où nul ne peut exploiter le travail d’autrui à son profit exclusif, chacun récoltant le fruit de son travail et où la plus-value est partagé entre tous.« 

cela sous entend, que le travail en tant qu’obligation et contrainte est soit partagé et alors, la société vise à alléger la charge de chacun ou bien le travail n’est pas partagé et sert effectivement à exploiter autrui à son profit. »

C’est la même idée que toi, elle vise à diminuer le travail de chacun en le partageant et non en le faisant accomplir par les mêmes où effectivement, le travail occupe toute la place.

Mais comme certains ne veulent pas de contraintes or de celles qu’ils aiment, qui les valorisent, ils font accomplir les tâches jugées ingrates par les autres, qu’ils auront préalablement contraints, soit par la force, soit par la ruse et aujourd’hui les deux.

Au final certains sont déjà et depuis longtemps dans le non travail et pour cela, obligent les autres à être continuellement dans le travail. La notion de valeur travail n’existe pas pour la personne aliéné par le travail, elle n’existe que par celui qui accepte la contrainte du travail pour partager les tâches ingrates, difficiles et insalubres en vue de sa diminution pour tous.

Le travail n’a de valeur que s’il permet d’alléger sa charge pour l’ensemble de la société et non pour une minorité. Dans ce dernier cas, le travail n’est qu’une aliénation et non une libération.

une société équilibré n’élimine pas le travail, mais au contraire, il lui donne une valeur sacrée, celle du partage.

Ce qui interdit formellement ce partage est la propriété, car celle ci n’a d’intérêt que par la plus-value qu’elle permet de tirer sur le travail de celui qui n’en dispose pas. Sans la propriété, pas de plus-value, ni d’intérêt usuraire, donc, pas d’exploitation du temps de vie d’autrui.

pour aller vers une société où le travail est réduit à sa portion congrue pour l’ensemble des citoyens, il n’y a que l’abolition des moyens de productions et l’interdiction de l’intérêt bancaire, il n’en existe pas d’autre.


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