Commentaire de hugo BOTOPO
sur La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

hugo BOTOPO 26 juillet 2015 15:51

A tous les intervenants,

Une meute d’humains, en groupe compact sous les injonctions du roi-Argent, de la divine Finance et du clergé des maîtres du profit, chemine en rangs serrés vers un avenir sans but, vers un mur constamment repoussé, vers une fausse terre promise. Ils sont près d’une mer à traverser avec la foi de leurs technologies. Sur la grève « howahkan » ermite assis et méditant chante les vertus de la vraie vie débarrassée de ses miasmes consumérismes, narcissiques, dominatrices et esclavagistes. « Sois un homme dans sa plénitude spirituelle, dans son être, dans son âme ! »

Dans le troupeau cheminant, cheminant dans but pour avancer, pour ne pas s’arrêter « Vincent » se pose des questions : suis-je manipulé non seulement par les religions (évidence rationaliste) mais par la science contaminée par la Divine Finance, manipulatrice des comportements des politiques, des économistes et maintenant d’une bonne partie des scientifiques y compris ceux des bio-sciences ?

Il s’arrête près de l’ermite assis, réfractaire au mouvement brownien du monde, pour évoquer ses doutes. D’autres marcheurs habitués à discourir entre eux sur la marche du monde et des humains s’agglutinent autour de ces deux hommes et échangent leurs points de vue, sur la façon de traverser cette mer et d’affronter le mur non seulement des lamentations mais de la Vie humaine en ce bas monde.

Grâce à un exceptionnel effet de marée ou de tsunami les eaux se retirent : la marée humaine s’avance dans le passage ; nos discoureurs curieux en toute choses emboitent le pas. Vincent va-t-il rester aux côtés du sage farfelu howahkan pour ensemble établir un programme de rénovation et d’action pour une humanité à régénérer ou va-t-il rejoindre son monde en décomposition ?

Ces deux êtres en bordure d’une mer retirée sont très près du rivage. Une vague énorme consécutive au retrait s’avance à la vitesse d’un cheval au galop, comme les cavaliers de l’Apocalypse, et engloutit la meute déambulante vers le Mur final, ce mur à l’horizon constamment repoussé selon une propagande de chaque instant.

Vincent et Howahkan seront-ils engloutis ou vont-ils survivre pour concevoir un autre monde à partir d’humains « inhumains » dans leur essence ?

TO BE OR NOT TO BE THAT IS THE QUESTION FOR SHAKESPEARE IN LOVE


Voir ce commentaire dans son contexte