Commentaire de Elliot
sur Après un gros roupillon, la France en phase de réveil entend les convulsions de la Chine et du monde


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Elliot Elliot 28 août 2015 13:51

Chacun connait l’adage : " au pays des aveugles les borgnes sont rois ".

Dans un environnement en panne de croissance car en toute logique, si comme on le soulignait volontiers, la Chine entraînait la croissance mondiale, son essoufflement ne peut pas rester sans conséquences sur ceux qui bénéficiaient de l’effet d’entraînement,.
Y compris en Europe et notamment en Allemagne dont les Chinois étaient de très bons clients. Comme on ne voit guère où se profilent des marchés de substitution, qu’on s’est soi-même, par sotte dévotion pour les illuminés néo-nazis de la Place Maïdan à Kiev coupé d’un marché russe qui aurait pu nous faire bénéficier d’une session de rattrapage, que l’Iran ne semble guère avoir goûté nos tergiversations téléguidées de Tel-Aviv pour apporter une solution au dossier nucléaire et n’est donc pas encore prêt à effacer de sa mémoire les mines dégoûtées de notre diplomatie, il n’y a pas grand chose à espérer de ce côté-là dans l’immédiat.

Ajoutons que si l’Allemagne, notre meilleur client, subit le contre-coup de la mauvaise santé chinoise, la France verra mécaniquement ses exportations décliner.

La grande question est donc de savoir si les hoquets de la croissance chinoise ont une origine conjoncturelle ou structurelle.
Si comme on l’appréhende, elle est struturelle, les bouleversements en cours ne sont pas prêts de s’éteindre mais tendront plutôt à s’approfondir. 

La France les connait depuis la fin des année 70 du siècle passé et les friches industrielles témoignent de la violence et de la pérennité de la crise.

Autrement dit, comment va pouvoir se déployer dans toute sa splendeur créatrice de richesses et d’emplois cette panacée, la politique de l’offre, avec des carnets de commandes qui tardent à se remplir.


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