Commentaire de Elliot
sur Après un gros roupillon, la France en phase de réveil entend les convulsions de la Chine et du monde
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Chacun connait l’adage : " au pays des aveugles les borgnes sont rois ".
Dans un environnement en panne de
croissance car en toute logique, si comme on le soulignait volontiers, la Chine entraînait
la croissance mondiale, son essoufflement ne peut pas rester sans conséquences
sur ceux qui bénéficiaient de l’effet d’entraînement,.
Y compris en Europe et notamment en Allemagne dont les Chinois étaient de très
bons clients. Comme on ne voit guère où se profilent des marchés de
substitution, qu’on s’est soi-même, par sotte dévotion pour les illuminés
néo-nazis de la Place Maïdan à Kiev
coupé d’un marché russe qui aurait pu nous faire bénéficier d’une session de
rattrapage, que l’Iran ne semble guère avoir goûté nos tergiversations téléguidées
de Tel-Aviv pour apporter une solution au dossier nucléaire et n’est donc pas
encore prêt à effacer de sa mémoire les mines dégoûtées de notre diplomatie, il
n’y a pas grand chose à espérer de ce côté-là dans l’immédiat.
Ajoutons que si l’Allemagne, notre meilleur client, subit le contre-coup de la mauvaise santé chinoise, la France
verra mécaniquement ses exportations décliner.
La grande question est donc de savoir si
les hoquets de la croissance chinoise ont une origine conjoncturelle ou
structurelle.
Si comme on l’appréhende, elle est struturelle, les bouleversements en cours ne
sont pas prêts de s’éteindre mais tendront plutôt à s’approfondir.
La France les connait depuis la fin des année 70 du siècle passé et les friches industrielles témoignent de la violence et de la pérennité de la crise.
Autrement dit, comment va pouvoir se déployer dans toute sa splendeur créatrice de richesses et d’emplois cette panacée, la politique de l’offre, avec des carnets de commandes qui tardent à se remplir.