Commentaire de Pierre Perrin
sur Un chaos inexpiable


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Pierre Perrin Pierre Perrin 11 septembre 2015 15:24

Peut-on ajouter que le roman s’ouvre sur cette réflexion sans appel : « La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité. » Boualem Sansal2084, la Fin du monde, éd. Gallimard, 2015


Il est important de le concevoir. Cet axiome placé en tête éclaire nettement la lecture. D’un côté, le titre fait écho à celui d’Orwell [l’article aurait pu indiquer les bénéfices ou les limites du rapprochement avec 1984] et de l’autre le fossé dû au choc de civilisation dans lequel nous sommes embourbés.

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