Commentaire de César Castique
sur 55 années avant Dallas, un coup de feu a claqué à Moscou...


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César Castique César Castique 29 septembre 2015 16:12

"Pour Staline, l’industrialisation, plus qu’à développer les compétence du peuple est surtout envisagée pour mettre, militairement, le pays en capacité de soutenir n’importe qu’elle agression. C’est ainsi qu’on peut comprendre le stalinisme sous toutes ses fa(r)ces, goulag, culte, procès fabriqués, terreur,..."

 

Déporter et massacrer des millions de personnes pour stimuler l’industrialisation et porter les capacités de défense nationale à un degré jamais atteint, en passant par la décapitation, en 1937, de l’état-major de son armée (procès Toukhatchevski et consorts), il fallait y penser

 

 

La terreur stalinienne, comme toutes les autres du même tonneau, s’explique par le fait que les révolutionnaires momentanément victorieux, sont paranos, voient des ennemis - qu’ils qualifient "du peuple" - partout et mettent en place des dispositifs d’espionnage, de délation et de répression ayant vocation à devenir tentaculaires et intouchables.

 

 

Si le régime parvenait à un stade où il serait suffisamment sûr de lui, pour supprimer le système de surveillance - ce qui ne c’est jamais vu -, il ne pourrait le faire parce que l’appareil policier est par vocation tellement intrusif qu’il détient des documents compromettants sur tous les pontes de l’appareil politique, leur famille, leurs proches, leurs amis et leurs relations.

 

 

Il est tellement puissant, hiérarchisé et bien structuré, avec ses règles et rouages autonomes, que lorsque le pouvoir politique s’effondre, l’appareil policier est la seule structure à n’être pas atteinte par la déliquescence généralisée et il joue un rôle déterminant dans la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale. 

 

 

Ce n’est certainement pas Vladimir Vladimirovitch qui dirait le contraire...


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