Commentaire de Robert GIL
sur La déréglementation en quelques mots


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Robert GIL Robert GIL 15 octobre 2015 09:52

C’est dans l’histoire contemporaine des États-Unis, berceau du néo-libéralisme, qu’il faut chercher les origines de cette idéologie. Après le démantèlement de l’empire soviétique, il s’attelle fiévreusement à mettre la main sur le reste du globe et à imposer sa globalisation. On est face à un « État manager », un État de plus en plus réduit dans sa surface mais de plus en plus renforcé dans ses structures de commandement. L’État Providence est mort de sa belle mort. Tous les acquis que les travailleurs ont arrachés aux démocraties libérales grâce à leur lutte et à la pression qu’exerçait le camp socialiste sur le « monde libre » se réduisent comme une peau de chagrin. Empires disloqués, nations éclatées, voilà l’orientation que le néo-libéralisme veut imposer au sens de l’histoire. Le capital a horreur des frontières comme il a horreur des solidarités. La précarité affecte actuellement plus de 40% des salariés des secteurs public et privé...lire la suite


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