Commentaire de Le Gaïagénaire
sur Le terrorisme : forme désespérée de la critique
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Vous écrivez :
« Pour conclure, je dirais que combattre le « terrorisme » ce n’est pas combatte contre une cible extérieure, mais bien plutôt se mettre à l’écoute de la critique et percevoir la violence qu’on subit et qu’on fait subir, par notre résiliation ou notre égocentrisme, à ceux qui osent encore croire en d’autres valeurs. »
Résiliation ? dans le sens de résilience ? ou résignation ?
Percevoir la violence qu’on subit ? Mais vous occultez(?) la violence qu’on nous a fait subir dès la procréation (cause)
Concernant le « terrorisme » : (effet)
"[l]’être qui
a appris dès sa plus tendre enfance comme une nécessité vitale l’application de
lois non écrites, et le renoncement à ses propres sentiments, sera d’autant
plus prompt à obéir plus tard aux lois écrites, et ne trouvera pas en lui de
quoi se protéger contre elles. Mais comme un être humain ne peut pas vivre
totalement dénué de tout sentiment, il se rallie à des groupes par lesquels les
sentiments qui lui ont été interdits jusqu’alors sont admis, voire encouragés,
et peuvent donc enfin être vécus au sein d’un collectif. Toute idéologie offre
cette possibilité de décharge collective des affects accumulés couplée avec
l’attachement à des objets primaires idéalisés, qui est transféré à de nouveaux
personnages de chef ou au groupe tout entier comme substitut de la bonne
symbiose avec la mère que le sujet rejette."
[138] A. Miller, C’est pour ton bien, supra, note 96, p. 105.
[139] A. Miller, L’enfant sous terreur, supra, note 99, p. 15. Voir aussi A. Miller, C’est pour ton bien, supra, note 96, p. 104-106.
[140] A. Miller, Le drame de l’enfant doué, supra, note 115, p. 15.
[141] A. Miller, C’est pour ton bien, supra, note 96, p. 106.