Commentaire de Robert Bibeau
sur Faut-il détruire les ordinateurs pour sauvegarder les emplois ?


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Robert Bibeau Robert Bibeau 10 novembre 2015 20:35
@PaulGaspais

Vous me ramenez vingt ans dans le passé monsieur Gaspais. Un jour à Paris au Trocadero je participais à un panel sur les NTIC en éducation. Le Monsieur Joël de Rosnai que vous référencez ci-haut « L’ADN d’Internet est-il modifiable de l’intérieur ? par Joël de Rosnay  » tenait axactement les mêmes propos au sujet - et oui - des technologies d’apprentissage et d’enseignement.

Il est fort intéressant de voir ces gens se faire du capital (dans les deux sens du terme) avec une mystique. - un fantasme - une pseudo science... les sciences informatiques. Au tout début de la présente poussée informatique - en 1980 environ - on parlait de l’intelligence artificielle - et De Rosnay était sur les rangs- quand cette foutaise s’est effondrée - il s’est recyclée en cybernétique - et aujourd’hui il fait dans L’ADN informatique (sic).
 
QUEL EST LE PROBLÈME AVEC TOUT CE CHARABIA QUE VOUS NOUS PRÉSENTEZ CI-HAUT ET CES RÉFÉRENCES SUR DES GENS QUI FONT DE LA PAGE (ET DU POGNON) AVEC LE Digital Labor - en français - le travail numérique ???

Le problème est qu’il présente ces technologies comme des composantes des rapports de production - des composantes puissantes et neutres que chaque individu (jamais les classes sociales qui structurent tout la vie économique et sociale) ... que chaque individu -seul - isolé - a le loisir d’apprivoiser et d’intégrer à son CV pour participer à la grande réussite technologique - sociale - politique et économique. 

La 3e guerre mondiale est en marche - des millions de pauvres de sans abris se nourrissent aux soupes populaires - s’habillent dans les friperies - mendient - des millions d’autres sont saqués et grossissent les statistiques du chômage avant d’aller rejoindre les autres au resto d la miséricorde et voilà notre BOBO discourir sur les bienfaits du Digital Labor - c’est-à-dire en fait - la nouvelle façon que les patrons ont trouvé de te faire travailler sans avoir à payer le loyer, le bureau, l’électricité et tes ordinateurs et téléphones de travail - ta maison c’est ton bureau alors pourquoi pas 12 heures à la suite - chacun son contrat à temps limité et as de renouvellement assuré. Pas de syndicat et fiche moi la paix avec les charges sociales tu es ton propre employeur LIBRE COMME L’AIR de CREVER À LA TÂCHE.

C’est décrit dans vos bouquins cette aliénation ultime via le DIGITAL LABOR ????

ROBERT BIBEAU
Directeur Les7duQuébec.com


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