Commentaire de Dany romantique
sur Le piège turc nous amène au bord de la guerre mondiale


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Dany romantique 26 novembre 2015 16:22

Pour en arriver là Erdogan est devenu un danger pour la paix mondiale. Erdogan veut rouler les mécaniques par son rôle « pivot » dans l’OTAN ; c’est ce qu’il croit. C’est vraiment l’image de l’idiot utile devenu encombrant. Par ses racines islamistes ravivées, sa minorité Kurde relancée, sa gueule de bois avec l’UE qui ne veut pas l’inclure en fait dans l’Europe des nations, il s’est englué dans une agitation paroxysmique entre, d’une part :

- l’alliance avec les ennemis de l’islam radical salafiste (l’occident qui se fédère, plus Russie/Iran) et,
- son tropisme avec la confrérie des frères musulmans, dont les Etats wahhabites du Golfe. 

En réalité l’OTAN sans les ricains n’est pas grand chose. Et les forces militaires américaines sont devenues une « tête de gondole promotionnelle ». Les GI ne vont plus au sol, même en 2003, en Irak tout était « nettoyé » avant l’intervention au sol. Les ricains ne gagneraient pas, même au jeu vidéo. 
Poutine prendra son temps c est sûr il va dé-contextualiser sa riposte. Mais il y aura bien un retour de manivelle. Pour une guerre mondiale les trois grandes puissances (incluant la Chine) ne la veulent pas car objectivement, de façon cartésienne, ce scénario n est pas souhaitable (n’est plus permis).
Pour savoir si les ricains font « mumuse » comme on lance un chien pour les démineurs en poussant Erdogan (le « fou » aux échecs) on va le savoir bientôt par les positions stratégiques. Cela restera du mimétisme, un jeu de poker menteur. 
De toute façon les US ont tord de se servir d’un maniaco dépressif comme Erdogan. Cela revient à téléguider une action en se planquant derrière lui. Ils ont joué à ça avec Daesh qui leur est revenu en pleine tronche. 
Là on change de format avec la Turquie mais ils vont le regretter¨L’OTAN n’a toujours pas digéré que la Russie ait récupéré la Crimée ? Ils vont apprendre à le digérer. Et ils peuvent toujours escompter, à terme, une révolution « orange » en Russie afin de reconfigurer enfin le Grand Moyen Orient. Projet ultime de l’Empire. Mais là, en outre de l’écueil du nationalisme Russe, avec un pantin de type Elsine, même ce scénario de n’est pas garantie relax. La Chine -qui ne dit jamais rien- n aimerait pas se sentir toute seule au milieu du guet. 
C’est un programme systémique aventureux d’alliances stratégiques (réversible) mais qui reste toujours imprévisible.

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