Commentaire de Serge ULESKI
sur Malek Boutih à la mode Chandeleur : le repenti converti et retourné comme une crêpe


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Serge ULESKI Serge ULESKI 12 décembre 2015 09:50

La faute de Malek Boutih c’est d’avoir oublié d’assumer les origines du nom qu’il porte, et ce à quoi ces origines obligent avec pour conséquence une compromission auprès de ceux qui, en aucun cas, ne peuvent être considérés comme des interlocuteurs dignes de confiance et ce faisant, des interlocuteurs capables de vous aider à porter avec fierté cette histoire de vos origines car toutes leurs allégeances et l’histoire dont ils sont les produits contredisent cette possibilité.

Pour vous, ils n’accepteront qu’un rôle : que vous soyez l’instrument de leur histoire et non de la vôtre.

Derrière cette « compromission » nichent la recherche d’une intégration-acceptation à n’importe quel prix ainsi que la peur du rejet et la fatigue de son vécu, année après année, épuisement après épuisement. Plus profond encore, on trouvera une honte, celle de ses origines - encore et toujours cette honte ! -, cause d’une intériorisation à la fois consciente et inconsciente de tous les discours, au mieux « dépréciatifs », au pire « racistes » qui sont rattachés à cette « origine semelles de plomb » quand sa valeur intrinsèque, qui ne doit faire l’objet d’aucun débat, est niée de part et d’autre.

 


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