Commentaire de marceau
sur Lettre de Ali Khamenei à la jeunesse occidentale suite aux attentats terroristes à Paris
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@alinea
Cessez avec votre mantra.
Au VII siècle les arabo-musulmans ne connaissent pas l’écriture, ou plutôt ne connaisse que les prémices d’une écriture primitive, à la même époque ils ont été incapables d’écrire ne serait-ce qu’un seul livre. C’est le néant culturel complet.
Pendant les 4 califes dit « rachidun »,(entre 632 et 652) rien ne fut écrit, par les arabes, ayant un quelconque intérêt scientifique ou culturel.
Pendant la période ommeyiad (652/750) rien ne fut davantage produit , par les arabes, ayant un quelconque intérêt scientifique ou culturel.
Avec la prise de pouvoir des abbassides un élément nouveau apparaît, c’est la montée en puissance des perses et leur influence grandissante .Les premiers califs abbassides étaient pour la plupart à moitié perses, nés de femmes perses et ayant épousé des femmes perses, le poste de vizir (ministre)fut crée qui fut longtemps entre les mains de grandes familles perses (barmecide, djaffar), la capital des abbassides se déplaça de Damas à Baghdad à proximité de la perse.Ce sont les perses qui étant aux affaires, toujours curieux et avides d’accaparer ce savoir grec, qui se lancèrent dans la traduction des ouvrages scientifiques en vigueur à Byzance écrits en grec et en syriaque vers l’arabe .Ces traducteurs étaient pour l’essentiels des chrétiens nestoriens, mais pas que, qui maitrisaient les trois langues concernées , tels Hunayn et Ushain ibn ishaq .
Tout y passa, les ouvrages de philosophie, de médecine, de math, d’astronomie.....cette période dura entre 1 et 2 siècles du début IX au X siècle.
Beaucoup de ces traductions furent reprises, reécrites, rassemblées, colligées, mélangées en régle générale par des perses tels que ibn al mouqaffa, al farabi, avicienne, kawarizmi
Avicienne par exemple ne fut jamais médecin mais était un érudit qui repris plusieurs traductions médicales, les colligea et en fit une somme.
Kawarizmi, n’a jamais inventé l’algèbre ni les chiffres arabes, mais étant originaire du Khorasan, une province de l’est de la perse, il connaissait le sanskrit et traduisit 2 livres indiens à partir de cette langue l’un sur l’algèbre, l’autre sur les chiffres arabes.
A partir de ce préambule, les arabo-musulmans auraient pu s’inscrire dans la continuité de la civilisation byzantine en prolongeant ce qui avait été fait par Byzance, sauf que les religieux musulmans (dont Ghazzali le plus èminant) y virent un danger pour leur croyance et leur religion et interdire, sous peine de mort, toute référence à la science grecs !