Commentaire de eugene
sur Le combat feutré mais perpétuel entre George Orwell et Aldous Huxley


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eugene eugene 23 janvier 2016 14:37

@Parrhesia
C’est sûr que Huxley sur ces vieux jours n’a pas été toujours très adapté ; presque aveugle ses expériences sur les hallucinogènes ne sont pas ce qu’il produisit de mieux ; mourir jeune comme orwell, c’est au moins éviter la déchéance. Mais je pense que George serait resté égal à lui même : éL’homme révolte de camusé. On a beau dire, on est fait par les expériences qu’on fait jeune, et qui nous constituent ; celle d’officier anglais en Birmanie l’a fait très évoluer dans sa connaissance des mécanismes de l’impérialisme. Une fois démissionné, ce furent ces expériences de la dèche, à Paris et à Londres, pour pouvoir survivre, qui l’éveillèrent au journalisme. « Tous les écrivains devraient se mettre au journalisme disait il, cela vous évite l’emphase, le narcissisme, et le devoir d’aller au plus court, au précis. C’est une école d’écriture »...Mettez y la guerre d’espagne, où il connu l’écrasement du Poum, par les staliniens, et la coupe est suffisante pour partir avec de bonnes bases. 


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