Commentaire de Abou Antoun
sur Dans le miroir d'Alzheimer, les déments ne sont pas ceux que l'on croit


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Abou Antoun Abou Antoun 1er février 2016 06:53

@Rincevent
Vous semblez très bien informé. A simple titre de curiosité, êtes-vous médecin ?
Quant à consulter un psy bien mieux formé, lui, à ces traitements, c’est niet « je ne suis pas fou ! ».
Certes, les états dépressifs, anxieux, chroniques ont toujours des racines profondes. La plupart du temps le sujet est incapable de trouver seul la cause de son malaise, le traitement psychanalytique actif (pas les délires lacaniens) me paraît la seule solution.
de médicaments quand même efficaces
Ce sont en fait des traitements symptomatiques. les analgésiques sont utiles pour le traitement de la douleur en cas de crise pour grand nombre d’affections, aucun d’eux n’a jamais traité une maladie, mais leur emploi reste dans certains cas nécessaire voir indispensable pour des questions de confort le temps qu’un traitement de fond agisse. L’emploi régulier et/ou permanent se justifie pour le cas de malades incurables.
Cela dit les traitements psychanalytiques ne fonctionnent pas toujours. Leur succès dépend de la qualité du praticien, de l’intelligence du malade, de l’ancienneté et de la gravité des troubles, en outre ces traitements sont longs et coûteux. Alors dans ce cas, et en dernier recours, l’usage prolongé des psychotropes apparaît comme la seule solution, mais de mon point de vue il s’agit d’une sorte de suicide chimique. Des changements profonds de la personnalité interviennent jusqu’à une forme de délire, de démence avec le grand âge qui est souvent confondu avec Alzheimer. Beaucoup de patients sont catalogués ’Alzheimer’ à tort, mais cela n’a que peu d’importance dans la mesure où les symptômes sont à peu près les mêmes.
Je sais que la France est dans le peloton de tâte pour l’usage des neuroleptiques, mais les statistiques, détenues par la seule SS sont globales concernant la consommation totale. je n’ai jamais consulté de statistiques portant sur le nombre de personnes traitées avec ces produits de façon régulière, je le soupçonne d’être très important. Il y a eu dans ma famille deux cas avérés et je soupçonne un autre cas probable.
Il faudrait bien qu’un jour la sécu rédige le livre noir de la névrose et calcule le coût social de la dépression. cela doit être énorme.


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