Commentaire de devphil30
sur Le chômage et le risque de ne plus travailler
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Les points 1 et 4 des raisons sont justes.
Les pseudos réponses apportées sont fausses.
Plutôt se poser la question du pourquoi de la baisse permanente des contenus des enseignements ?
Disposer de profil souple et peu qualifié pouvant accepter n’importe quel travail non délocalisable.
Les taches plus qualifiés sont réservés à une élite bourgeoise.
Ce n’est pas en réformant le code du travail que les entreprises vont embaucher !!!!
Une entreprise embauche quand elle a des commandes à réaliser , une entreprise a des commandes à réaliser quand le pouvoir d’achat de la population permet d’acheter autre que de la nourriture et se loger.
La France a perdu de nombreuses industries depuis 40 ans , la liste est longue et elle s’allonge tous les jours au gré des informations sur les grands groupes.
Les petits fournisseurs et artisans sont en concurrences avec les pays Européens à bas coût et avec la mondialisation.
L’Europe s’est construite pour la finance pour mettre en concurrence des pays à bas coût avec nos pays bénéficiant de protection sociale et de retraite.
Pourquoi faudrait il procéder à un nivellement vers le bas des salaires et des protections sociales sous prétexte que le voisin est moins cher ?
Le résultat commence à se voir par la baisse des retraites , des prestations sociales , du chômage mais paradoxalement les indemnités et autres avantages des élus semblent bien se porter .... !
Démonter le droit du travail pour mieux précariser les gens est une revendication du patronat depuis des années , il semble approcher du but et pourtant le refus et le ras le bol en France peuvent sauver le peu qu’il reste des acquis sociaux issu de combats , de grèves , de luttes et de morts.
La fuite vers le toujours moins cher à produire est vecteur de misère humaine, sociétale , écologique et il y aura toujours un pays moins cher pour produire.
Le retour au 19ième siècle n’est pas un projet de société pour le 21 ième siècle.
Philippe