Commentaire de diogène
sur Le Colonel de La Rocque : social d'abord ! (1)
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@Anthrax
La SFIO est l’ancien nom du PS. Son action avant et pendant la guerre ne peut s’analyser qu’à travers le parcours de ses leaders ultérieurs, et singulièrement le parcours de François Mitterrand.
Arrivé à Paris dans le climat insurrectionnel qui à suivi les émeutes du 6 février 1934, organisées par les groupes d’extrême droite, François Mitterrand était fasciné par le combat que mènaient ces gens proches du milieu qu’il fréquentait dans sa province. Inscrit à la faculté de droit et à Sciences-po, l’étudiant modèle fréquentait le Front National d’alors, regroupant les mouvements de droite, mais il appréciait pas les leaders qu’il trouvait vulgaires.
La Rocque était le vrai héros de ceux qui pensaient qu’on peut en finir avec l’« anti-France », en particulier les communistes, sans pour autant se lancer dans une guerre civile.
Les Croix-de-feu faisaient partie de cette extrême droite que l’on peut recevoir au salon sans faire sortir les dames. François Mitterrand a adhéré au mouvement de jeunes des Croix de Feu, en tant que Volontaire national au 3ème secteur.
Cette réalité n’est pas voilée parun brouillard, mais carrément occultée par un épais rideau opaque et ignifugé !