Commentaire de doctorix
sur Comme dans un mouchoir de poche


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doctorix, complotiste doctorix 26 mai 2016 17:19

@l’auteur

J’ai repris dans un de vos articles (de 2011) les réflexions d’Alain Minc :
 Moi, j’ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé quinze jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé cent mille euros pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire, pour lui donner quelques mois ou, je l’espère, quelques années de vie. Je trouve aberrant que quand le bénéficiaire a un patrimoine ou quand ses ayants droits ont des moyens, que l’État m’ait fait ce cadeau à l’œil. Et donc, je pense qu’il va falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux, en mettant à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droit. Et ça, j’attends de voir dans le programme socialiste. Ce serait au programme socialiste de dire ce genre de choses. ».
Quand on commence à poser ce genre de questions, c’est que ça va mal.
Je préfère penser qu’un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brule. C’est tout juste si Minc ne propose pas d’y mettre le feu...
L’aberration, pour moi, c’est plutôt qu’on puisse dépenser 100.000 euros en 15 jours dans un service hospitalier. Pas que ce soit un centenaire qui en bénéficie.
De plus, des centenaires, on en en a 20.000.
Si un sur dix nécessite ces soins (ce qui est loin d’être le cas), cela fait 2.000 fois 100.000 euros par an. Soit 200 millions. Nous sommes 67 millions. Est-ce que chaque Français ne peut pas dépenser trois euros par an pour maintenir en vie quelques centenaires ?
Longue vie à Gauthier !

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