Commentaire de BA
sur La mondialisation financière (3/3)


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BA 10 juin 2016 16:09

Une supernova est un événement cataclysmique signant la fin d’une étoile ; une supernova peut résulter de deux types d’événements très différents :

  • l’explosion thermonucléaire d’une naine blanche à la suite d’une accrétion de matière arrachée à une étoile voisine (voire une collision avec celle-ci) qui explose complètement (supernova dite thermonucléaire) ;

  • l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive (supernova dite à effondrement de cœur).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Supernova


En juin 2016, les économistes voient une bulle obligataire qui gonfle de plus en plus ; les économistes comparent cette bulle obligataire à un événement cataclysmique : une supernova.


La bulle obligataire, c’est « une supernova qui va exploser un jour ».


La bulle obligataire, c’est « une course folle vers l’inconnu ».


Vendredi 10 juin 2016 :


Le marché obligataire dans une course folle vers l’inconnu.


Partout dans le monde, les taux d’emprunt sont au plus bas historique. Un phénomène inédit aux conséquences imprévisibles, qui trouve racine dans les politiques ultra-accommodantes des banques centrales et l’inquiétude des investisseurs avant le référendum sur le Brexit.

Japon, Etats-Unis, Suisse, Grande-Bretagne, etc. Les rendements des obligations des grands pays riches sont presque tous au plus bas, battant des records tous les jours, sur le marché secondaire où les banques et les investisseurs s’échangent les titres déjà émis.

Repoussant les limites, le rendement du Bund, c’est-à-dire les obligations allemandes arrivant à échéance dans dix ans, qui font référence sur le marché, pourrait même bientôt devenir... négatif.

Son taux d’emprunt a atteint 0,020% vendredi matin. Il se situait encore au-dessus de 1% en 2014.

"Le moment historique« où il atteindra zéro »ne semble plus être qu’une question de temps", selon les économistes de la banque allemande LBBW.

Les investisseurs sont dans "une recherche de qualité", explique Gilles Moëc, chef économiste chez Bank of America-Merrill Lynch, qui qualifie ce réflexe de « phénomène assez courant ».

Ils se réfugient sur le marché de la dette souveraine, considéré comme un havre de paix, faisant grimper la demande et donc les prix, ce qui se traduit mécaniquement par une baisse des taux.

Le cap du taux négatif à 10 ans ayant déjà été franchi par le Japon (- 0,155%) et la Suisse (- 0,459 %).

Un cas contraire à toute logique financière, puisque lorsqu’ils achètent une obligation assortie d’un taux négatif, les investisseurs s’engagent à verser une somme d’argent à l’emprunteur s’ils conservent le titre à échéance.

Au total, plus de 10 000 milliards de dollars de dette souveraine mondiale ont été négociés à des taux négatifs à fin mai, selon l’agence d’évaluation financière Fitch.

Mais surtout, c’est une entrée en terre inconnue. Bill Gross, le "tsar des obligations" du fonds d’investissements Janus Capital, qui a fait en son temps les beaux jours du géant Pimco, met en garde contre cette « supernova qui va exploser un jour ».


http://www.romandie.com/news/Le-marche-obligataire-dans-une-course-folle-vers-linconnu_RP/710847.rom




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