Commentaire de César Castique
sur L'hémiplégie du regard


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César Castique César Castique 23 juin 2016 18:44

@Orélien Péréol


« Mon article parle de ceux qui ne veulent voir qu’un côté, délibérément. Mélenchon a eu la naïveté de dire qu’il y avait un côté, celui des tueurs, sans intérêt, qui n’avait pas à être analysé. »


Délibérément, je n’en suis pas sûr, parce qu’il suffirait alors de parler de mauvaise foi, et tout serait dit. 


Dans le cas de Dominique Rousseau, ça paraît possible. Mais dans d’autres cas, il faut faire la part de la dissonance cognitive, qui est, en quelque sorte, le refoulement d’une réalité qui va par trop contre quelque chose que le sujet tient pour définitivement acquis.


Pour ce qui est de Plenel, la lecture de son opuscule m’a donné l’impression qu’il avait voulu chausser les bottes de Zola, qui étaient à la fois, beaucoup trop grandes pour lui et pas adaptées du tout au terrain sur lequel il s’aventurait. 


Quant à Mélenchon, je vous trouve injuste avec lui. Il a fait ce qu’il a pu pour échapper à un dilemme dont j’avais parlé avec ma femme - c’est mon côté Columbo -, une fois mieux connus les détails du massacre : 

- Comment vont bien pouvoir s’en sortir ceux qui sont à la fois sympathisants des musulmans et supporters des homosexuels ?


Or, indépendamment de toute autre considération, je trouve qu’il ne s’en est pas mal tiré, en fournissant aux siens, un argument auquel ils n’avaient sans doute pas pensé, mais qui, par ailleurs, ne trouvera aucun écho auprès de l’opinion.

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