Commentaire de Christian Labrune
sur Le Djihad, tant que Dieu existe, il y aura des guerres saintes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 5 juillet 2016 11:05

@philouie
Il n’y a pas que des Juifs dans la société israélienne. Y vivent également des chrétiens, des bédouins, des Druzes et des Arabes.
Persécutés dans tous les états arabes, comme le furent les Juifs dès après la guerre, les chrétiens vivent très bien en Israël. Sachez que huit cent mille Juifs, depuis 48, ont dû quitter les villes du Moyen-Orient où ils étaient installés depuis les premiers siècles de notre ère, et souvent bien avant les invasions arabo-musulmanes, Les chrétiens de Syrie et d’Irak, aujourd’hui, n’ont plus guère d’autre choix qu’entre l’exil et la mort. Le père Patrick Desbois, n’hésite pas à parler, concernant cette autre minorité que constituent les Yézidis, de génocide.
Les Druzes, qui ne sont pas juifs, sont des citoyens extrêmement fiers d’être israéliens. Ils sont en grand nombre dans Tsahal, et souvent à des postes de commandement prestigieux.
A la différence de ce qui se passe dans les états musulmans comme l’Arabie saoudite, on peut être tout à la fois israélien et chrétien ou musulman, on y trouve sa place.
La judée et la Samarie ont été, aussi bien que la Galilée, le berceau du judaïsme. Au reste, il n’est pas nécessaire d’être un grand linguiste pour comprendre qu’il doit y avoir un certain rapport entre les mots « judée » et « judaïsme ». Les Juifs de retour en Israël entre les deux guerres - et pas toujours de gaieté de coeur !-, après avoir répété durant des siècles « L’an prochain à Jérusalem ! » auraient dû bénéficier de la même bienveillance que les Syriens arrivant l’an passé en Allemagne, où l’on a fait de la place pour leur permettre de s’installer. Et pourtant, il faudrait ignorer l’histoire comme seuls en son capables les fonctionnaires de l’UNESCO pour prétendre que les Syriens descendent d’anciennes populations germaniques !
Les Juifs menacés d’extermination en 67, comme déjà en 48, par les armées arabes des pays environnants, auront dû occuper, pour des raisons stratégiques (question de vie ou de mort) ces deux régions qu’ils n’avaient pas revendiquées au moment de la création de leur état. S’ils avaient été dans la même disposition d’esprit que les fascistes du Hamas, ils auraient chassé férocement ou plutôt exterminé les habitants récents (arrivés souvent au XIXe siècle) de ces deux provinces de l’Israël biblique. Ils n’en ont rien fait.
Les Arabes israéliens, qui sont les plus récents habitants de cette région du monde et qui y sont donc des immigrés, à la différence des Druzes, des Bédouins du Neguev ou des chrétiens, ne veulent qu’une chose : s’en rendre maîtres, et y faire régner leur système politico-religieux hérité du moyen-âge. Et donc, jeter à la mer les autres populations. Créer une Palestine « judenrein », comme disaient les Allemands, c’est le projet explicite du Hamas. C’est aussi et encore celui de l’OLP dont la charte plus alambiquée n’a jamais été abrogée : Arafat, neveu et admirateur du mufti de Jérusalem (que j’évoque plus bas dans cette page) ne tenait évidemment pas le même discours en anglais et en arabe. Massacrer autant qu’on le pourra, récompenser les familles des terroristes emprisonnés ou morts, voilà l’objectif d’une Autorité palestinienne qui couvre les crimes les plus odieux, comme l’assassinat de cette jeune fille dont je parlais précédemment, ou celui d’un rabbin apprécié de tout le monde et père de dix enfants. Si on voulait éclairer par quelque exemple ce qu’on entend par le mot « barbarie », il suffirait de décrire ce qui se passe depuis trop longtemps dans cette région.

’.


Voir ce commentaire dans son contexte