Commentaire de Milla
sur Nice... pourquoi ça va continuer


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Milla (---.---.1.10) 19 juillet 2016 01:21

Nice, terreur, instinct primordial et manipulation Mitakuye Oyasin « Ce n’est plus d’être heureux que je souhaite maintenant, mais seulement d’être conscient. »  Albert Camus 

« Ne faites jamais rien contre votre conscience, même si l’État vous le demande. »  Albert Einstein 

« Afin de rassembler les gens derrière leurs idées, les gouvernements ont besoin d’ennemis. Ils veulent que nous ayons peur, que nous haïssions, ainsi nous nous rassemblons derrière eux. S’ils n’ont pas de véritable ennemi, ils en créent un afin de nous mobiliser. »  Thich Nhat Hanh, moine vietnamien, activiste et écrivain  Resistance 71 Une fois n’est pas coutume, le gouvernement français ne se précipite pas sur les conclusions de cette horrible affaire de Nice. Une chose est sûre, le “loup terroriste solitaire” est mort et ne parlera donc plus. Le narratif des autorités prévaudra… pour un temps, est-ce pour cela qu’elles ne se pressent pas ? Ils marchent sur des œufs dorénavant, la capacité d’exposition d’une supercherie / false flag se fait maintenant en temps réel avec les médias alternatifs citoyens…

Déjà bien des questions se posent, la plupart ont déjà été posées par les riverains de la scène du massacre. Une des plus importantes est celle-ci :

Que faisait un camion de cette taille (19t) en centre ville de Nice au moment d’un évènement public de l’importance du feu d’artifice de la fête nationale ? Comment ce camion a t’il pu passer et arriver sur la promenade des Anglais tranquillement sans que personne ne demande rien ? Nous ne parlons même pas de mesure de sécurité extrême qu’impliquerait un “état d’urgence” temporaire mais permanent, non, non, mais de la simple sécurité policière de base d’interdire une zone et les périmètres adjacents non seulement à toute circulation, les zones festives étant piétonnes, mais à plus forte raison au gros trafic que représente les poids-lourds. Tout le monde sait cela, chaque fête de village boucle son secteur et y interdit la circulation… à plus forte raison celle des poids-lourds.

Alors, ce camion venait de où ? Etait-il déjà dans la place ? Si non, comment a t’il pu passer ? On ne parle pas ici de mesure de sécurité extrème, mais d’une simple interdiction à la circulation routière, qui, sous les effets de notre état d’urgence national, aurait simplement dû être renforcée aux point vitaux d’accès… simple question de sécurité de base. Nous sommes ici en présence au mieux d’une négligence incroyable des autorités, au pire d’une complicité, l’avenir nous le dira… peut-être.

L’enquête repondra t’elle à cette question et autres ? Nous verrons bien. Mais sachant que ceux qui mènent ou font mener l’enquête sont les mêmes que ceux qui seraient coupables de négligence criminelles, on peut déjà augurer de l’issue de cette enquête : “Circulez, y a plus rien à voir !…”

Quoi qu’il en soit, il convient une fois de plus de ne pas céder à l’émotionnel, c’est là que l’oligarchie veut nous amener comme d’habitude, souvent avec succès, mais aussi avec de plus en plus de grogne. Tout horrifique que soit cet évènement et la perte de vies innocentes, de gens qui ne demandaient rien à personne, tout comme ceux vaquant à leurs occupations quotidiennes tant bien que mal au Moyen-Orient dévasté par l’occident colonial et ailleurs et dont les vies innocentes sont fauchés par le terrorisme d’état, le terrorisme qui leur a été exporté par un occident veule et criminel malade de son délire de puissance et de contrôle absolus sur le monde, nous, en tant que citoyens responsables ne devons en aucun cas céder à ce que le gouvernement (quel qu’il soit de droite ou de “gauche”, c’est du kif, nous parlons ici de l’État, le plus froid des monstres froids…) veut que nous cédions : la réaction épidermique provoquée par le déclenchement d’une réaction instinctive primordiale, en l’occurence la peur, la terreur littérale d’être frappé par ce terrorisme aveugle, dans la plupart des cas, sponsorisé ou entretenu par les états eux-mêmes.

La veille de Nice, Hollande déclare que l’état d’urgence ne peut pas s’éterniser ou nous ne serions plus en république et qu’en conséquence il ne sera pas renouvelé au 26 juillet, date de son échéance… Le lendemain, Nice : on resigne pour trois mois, alors serait-ce si fou que de prédire un nouvel attentat pour fin Octobre afin de légitimer un état d’urgence permanent ?…

Le fond réel de l’affaire est le suivant :

“L’état d’urgence” et son cortège de suppression des libertés, suspension de la constitution (pour ce qu’elle vaut hein ? mais jouons le jeu quelque peu pour les besoins de l’argumentation…), l’armée dans les rues, le renforcement des mesures policières, l’état policier en marche, n’a ABSOLUMENT rien à voir avec le terrorisme et la sécurité du citoyen. Si Nice a prouvé quelque chose, c’est bien ceci : l’État ne peut rien pour nous protéger du barjot solitaire, de l’individu dérangé ou de l’extrémiste religieux passant à l’acte et décidant de faire un carton dans la rue. Il n’y pourra à plus forte raison rien s’il en est le complice et le commanditaire à quelque niveau que ce soit.

Le but de tout cela est de manipuler notre peur, de nous mettre psychologiquement à genoux et nous forcer sans en avoir l’air, à accepter la restriction pas à pas de toutes nos libertés individuelles et collectives, de l’ingérence continue et de plus en plus insidieuse dans nos vies privées, qui pour raisons d’état, n’ont plus aucune raisons d’être privées. La manipulation de notre peur, de notre terreur (des témoignages font déjà surface de gens disant être terrorisée d’être dans une foule…) est une méthode classique de la manipulation psychologique des foules. Ceci répond à la sempiternelle dialectique hégélienne dont l’élite totalitaire auto-proclamée est si friande, celle du : PROBLEME REACTION SOLUTION

On crée, induit un problème qui génère une réaction épidermique des sujets (ici la peur, la terreur des citoyens devant un terrorisme en apparence sans but frappant à l’aveugle dans le but de terroriser ni plus ni moins, de conditioner une réaction psychologique extrême…) et le système fournit une solution déjà bien empaquetée au problème induit, ou au problème se produisant de manière inopinée (cela arrive encore), mais qu’on ne laisse pas perdre et qu’on exploite en canalisant la chose selon le même schéma appliqué par tout bon tyran qui se respecte : celui de ne “jamais laisser une bonne crise se perdre”…

La solution à tout ceci ne réside pas dans le système qui désire s’imposer comme le “sauveur” et écraser au passage nos libertés et tout sens progressiste à la société, mais en dehors du système, parce qu’il est évident qu’il n’y a pas de solutions au sein du système, il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais… Queue dalle, zilch, nada !

Nous devons en sortir, nous devons créer notre propre société des sociétés organique où nous, les gens du peuple décidrons ensemble par associations libres confédérées de notre destinée, de notre progression vers un vivre satisfait, heureux et libre, sans intermédiaires parasites, auquel chaque individu vivant sur cette planète à un droit naturel inhérent que les institutions nous refusent depuis des siècles en nous maintenant dans le carcan étatique géré par l’alliance tripartite du prêtre, du général et du juge.

L’État, les institutions, la société politiquement divisée dont la division est maintenant scientifiquement entretenue pour maintenir le statu quo du consensus oligarchique, sont anti-naturels, sont des excroissances parasitiques, des anomalies, des cancers à la société humaine dont la véritable nature profonde réside dans la coopération, l’entraide, la compassion, l’égalité et l’union politique au sein d’un consensus décisionnaire collectif commençant par la reconnaissance de l’individu et de ses libertés et droits naturels.

Il est trop tôt pour en dire davantage sur l’évènement de Nice, mais une chose est déjà certaine : la grande gagnante est comme d’habitude la grande méduse étatique à la botte de la haute finance transnationale, ici et ailleurs.

Le pire maintenant que nous puissions faire est, par peur, de céder et d’acquiescer à toujours plus de perte et de rognure de nos libertés au nom d’une sécurité inexistante, puisque l’État français, comme tous les états à des degrés divers, est un sponsor et un créateur du problème terroriste, premier tenant de la dialectique appliquée : la création d’un problème synthétique dont le but est de déclencher une réaction de notre centre nerveux régissant la peur afin de manipuler nos émotions et nous amener là où les contrôleurs le désirent, c’est à dire à nous passer nous-mêmes les chaînes de notre mise en esclavage.

Ne l’oublions jamais !

Cessons d’avoir peur !

Pensons ! La pensée critique est l’ennemie intime de la dicture car elle ne cède pas à la manipulation psychologique au moyen de peur primordiale.

Unifions nous, car notre union au-delà des différences, elle, terrorise l’oligarchie. Nous devons renverser l’équation, nous devons terroriser les terroristes (d’état et leurs hommes de paille de terrain) par notre Union !

Basta !


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