Commentaire de Le bateleur
sur Les nouveaux éleveurs


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Le bateleur Le bateleur 15 avril 2006 16:49

En complement à cet article plusieurs pistes sont à étudier

*** le trafic d’animaux (ou personnages de jeux d’aventures) virtuels ***

c’est bien fatiguant d’élever un bébé (de nombreux pères réels ne s’intéressent à leur progéniture que lorsque celle-ci - fille ou, garçon de préférence est capable de taper dans un ballon ou de manier une batte de base ball) alors les premiers niveaux sont sous-traité à des petits doigts du côté est de la planète.

*** La perte de réalité consciente et acceptée. ***

Récemment sur France Culture, à propos des Sims (petits personnages virtuels « capables » de vivre en communauté) une jeune adulte d’un niveau intellectuel conséquent (étudiante en année de thèse me semble-t-il) évoquait son souhait que la technologie affine ces « êtres » et lui produise une meilleure amie sims, capable d’avoir avec elle des conversations relevées, de se former sur internet etc.

L’un et l’autre point mettent en évidence une certaine décadence (le moindre effort, le narcissisme, la peur de l’autre ...) de ceux que l’attrait de l’élevage virtuel tente.

Il faut lire Perry Rhodan (les deux premiers épisodes) et notamment la description de la civilisation en phase de dissolution où les gens passaient des heures à regarder un écran qui leur projetait des images en rapport avec leur propre contenu de pensée.

On y va ... ?

Pour finir, il faut évoquer le syndrome du « game over » qui habitue les consommateur de virtuel à la possibilité dans le cas où la partie (le personnage) se passe mal ou n’évolue pas comme souhaité, d’éteindre et de ralumer.

Certains excès de simulateurs de vol seraient (?) d’ors et déjà à l’origine d’accident dus à l’impémentation de mauvais réflexe de ce type.

Luc Comeau-Montasse

du fagot des Nombreux

Prolongements : « les héros sont fatigués » ici :


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