Commentaire de Méc-créant
sur Les désillusions quantiques ou comment la science moderne a échoué à comprendre le monde


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Méc-créant (---.---.206.23) 3 août 2016 22:27

Au hasard de mes pérégrinations j’ai atterri sur cette page. Outre que l’article ne soit pas d’une grande clarté pour un profane, certains des commentaires que j’ai survolés n’incitent pas au débat ou à la réflexion. Et pourtant, je vais tenter d’aborder certaines questions qui sont totalement occultées par la plupart des scientifiques et philosophes de profession. Je ne suis ni mathématicien, ni physicien, ni informaticien, ni même mécanicien mais j’ai la prétention d’affirmer que cela ne m’interdit en rien d’essayer de comprendre l’univers qui nous entoure. L’auteur reconnaît que, finalement, personne ne comprend ce que signifie exactement la théorie quantique. Un certain Einstein avait déjà émis la même remarque à propos de sa Relativité, sans qu’aucun de ses « descendants » n’ait jugé utile de la prendre en compte.Il y a pourtant bien des raisons de s’interroger, pour un scientifique comme pour un philosophe (domaines,selon moi, absolument inséparables). On prétend déformer, transformer l’espace et le temps, jusqu’à en ...tisser un tissu d’espace-temps ? Tous les plus grands savants de tous les plus grands mondes(même au bout...de l’infini) n’y pourront jamais rien : ce qui n’est pas formé (ce qui n’est pas matière), ne saurait être ni dé-formé, ni trans-formé. S’agissant du temps, qui concerne notre quotidien (je vais encore manger « à l’heure des brousses » comme on dit chez moi), soit c’est une réalité abstraite (abstraction, concept, notion), soit c’est une réalité concrète (matière, particules,ondes). Si c’est bien une abstraction, elle ne saurait être dotée d’aucun contenu intrinsèque(...si peu matériel que ce soit). Or, les relativistes qui prétendent tirer une transformation du temps d’une différence de mouvement entre deux horloges (« fameuse » expérience d’horloge en avion et horloge au sol) se sont limités à un demi-génie. Leur « découverte » était bien plus révolutionnaire : ils auraient dû en conclure que c’est le temps qui fait se mouvoir les horloges et donc que le temps -miracolo- peut produire force ou énergie. C’est en tout cas ce qui se serait imposé comme conclusion imparable quand la science ne naviguait pas dans l’ésotérisme.
Pour tout bon relativiste, je pense que B. Dugué le confirmera, le temps s’écoule plus lentement au pied d’une tour qu’à son sommet. Diable ! Prenons donc deux horloges identiques à poids (genre normande ou coucou suisse). Mettons en une au bord de la mer et l’autre dans une station du Mont-Blanc. Que pensez-vous qu’il advienne ? Expérience extraordinaire : le coucou de montagne marche plus lentement que le coucou de mer ! (Parce que les masses en s’élevant, hein ?...) Je viens de prouver que le temps s’écoule plus lentement sur la montagne ? Je pourrais m’en vanter si j’étais un néo-relativiste...
C’est cet « esprit » relativiste qui a accouché d’un big-bang (originel, forcément), qui fait écrire à H. Reeves, grand relativiste big-banguiste devant l’Eternel, qu’avec la théorie quantique on aurait découvert l’effet...sans cause, la transmission instantanée à distance...sans transmission. Or, quelles que soient les formulations mathématiques, on ne peut accepter une idée de big-bang que si on a une conception créationniste de l’univers, de la réalité : tout doit être créé ! Pourquoi ? Parce que ! Imparable argumentation qui n’a rien à envier aux révélations sacrées des religions monothéistes. Que la matière puisse être éternellement en mouvement et en transformation -ce qu’ils peuvent observer pourtant tous les jours- leur paraît absolument insupportable.
Je ne vais pas développer davantage une « critique » de la relativité mais signaler simplement qu’elle repose sur des postulats des plus étranges (impossible simultanéité, absolutisme de « c », priorité à l’observation,...). Elle a abouti à une cosmologie basée sur un postulat -entre autres- de même qualité : l’univers est homogène. Rien que ça...
Je vais simplement terminer par le sentiment que m’inspire le monde scientifique actuel. Il me semble que la construction scientifique (de la pensée scientifique) a connu plusieurs phases : on a d’abord tenté de formuler mathématiquement la nature dans le but de l’interpréter le plus correctement possible et pour se donner des outils pratiques ; puis on est passé à la conception que toute la nature est mathématique ; et on est en train de concevoir que les mathématiques produisent la nature.
J’en aurais trop à dire et ce que j’ai écrit n’est déjà pas toujours bien conduit pour offrir une argumentation cohérente. Je vais m’en tenir là. Il commence à faire faim...
Méc-créant.
PS : j’en profite pour signaler que j’ai réalisé un blog, traitant d’un autre domaine, dont le titre : Immondialisation:peuples en solde ! peut donner une idée des questions abordées.


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