Commentaire de Philippe VERGNES
sur Méditerranée (Mare nostrum) : une mer assassinée – Réchauffement climatique, pollution, surpêche


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Philippe VERGNES 4 août 2016 19:52

@ JL,


Je réponds tout d’abord ici à votre message de 14:45.

Alors je ne sais pas si c’est dû au hasard, mais votre lien vers un site Canadien m’a tout de suite fait percuter. Cela fait plus d’une dizaine d’années, à l’époque où j’ai commencé à écrire sur les perversions narcissiques et les psychopathies (2004), que j’axe mes recherches sur des sites canadiens pour la simple et bonne raison qu’en matière de psychopathies et de prise en charge de ce trouble de la personnalité, il est reconnu que les Canadiens ont près de 35 ans d’avance sur nous, Français (pas sur les perversions narcissiques toutefois qui est bien une théorie franco-française).

Vous venez donc de me faire penser à effectuer une recherche sur le site que vous me communiquez avec les entrées : « injection d’aérosols » et là bingo...

Je copie colle le résumée de l’une des études présentées sur ce site, JC_Lavau va adorer (c’est moi qui souligne en italique et gras dans le texte) :

« Robock, A., L. Oman et G.L. Stenchikov. « Regional climate responses to geoengineering with tropical and Arctic SO2 injections », dans JGR, vol. 113, D16101, doi:10.1029/2008JD010050, 2008, 15 p.
Un modèle climatique mondial (MCM) est utilisé afin d’examiner les conséquences d’une injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère. Il est possible de réduire le réchauffement climatique, mais l’approvisionnement alimentaire et en eau a une incidence sur les tendances de précipitation régionales. Un réchauffement très rapide se produit si l’on suspend l’initiative de géoingénierie, en mettant en évidence l’un des risques d’une telle approche en l’absence de réductions parallèles des émissions des gaz à effet de serre.
Des solutions en géoingénierie en matière de réchauffement climatique sont à l’étude, en raison d’une croissance continue des émissions de gaz à effet de serre. Une catégorie d’approches en géoingénierie comprend la réduction de la quantité de rayonnement solaire comme un moyen d’induire le refroidissement du système climatique. L’une des possibilités envisagées, soit une injection d’aérosols dans la stratosphère, a récemment fait l’objet d’une attention particulière. Cette étude par Robock et coll. comprend un rapport sur la première expérience du MCM extensive, axée sur l’évaluation de la réaction du système climatique transitoire à l’injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère. On a effectué des expériences pendant 40 ans, afin d’étudier les changements climatiques seulement (en utilisant le scénario A1B du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), ou en combinaison avec la géoingénierie. Pour les études de géoingénierie, on a injecté du dioxyde de soufre (SO2) à un taux constant (qui variait entre les expériences) pendant 20 ans, dans la stratosphère tropicale ou arctique. Ensuite, on a suspendu les émissions et continué les expériences sur un autre 20 ans afin de mesurer la réaction continue du système climatique. Les résultats ont permis de constater que l’augmentation des concentrations d’aérosol stratosphérique fait en sorte de réduire le réchauffement climatique, avec des réductions supérieures pour des injections plus importantes de SO2. Les injections de SO2 dans la stratosphère arctique ont une incidence inférieure aux injections dans la stratosphère tropicale, en partie en raison d’un cycle de vie plus court des aérosols arctiques. Par conséquent, si l’on pouvait injecter une quantité suffisante d’aérosol dans la stratosphère, sur une base continuelle, cela permettrait de refroidir la planète et même d’inverser le réchauffement climatique. Cependant, le réchauffement climatique revient très rapidement aussitôt que l’expérience de géoingénierie est suspendue, de façon telle que le taux de réchauffement dépasse celui prévu dans le scénario A1B. Il s’agit d’un rappel des risques de se fier à de telles initiatives afin d’atténuer le réchauffement climatique. L’étude comprenait également les incidences sur d’autres aspects du climat, à l’échelle régionale de même qu’à l’échelle globale. Ce qui est important, ce sont les constatations à l’effet que l’injection d’aérosols de sulfate dans la stratosphère tropique a entraîné le changement des moussons en Afrique et en Asie avec des graves répercussions sur l’approvisionnement alimentaire et en eau dans ces régions. Le fait que la géoingénierie arctique a eu des répercussions bien au-delà de l’Arctique est un résultat qui ne permet pas d’appuyer les propositions consistant à utiliser la géoingénierie arctique dans le but de limiter la fusion de la glace marine en été. »

Bon, ce n’est pas le premier document officile allant en ce sens sur lequel je tombe, mais si vous savez lire entre les lignes, vous savez pourquoi parler de « chemtrails »... ben c’est complotiste, et vous savez également pourquoi une fois que l’on a commencé les injections d’aérosols dans la stratosphère... ben, on ne peut plus faire machine arrière.

De tels procédés sont typiquement ceux de psychopathes totalement irresponsables. Ce qui m’amènera à répondre plus tard sur la question de la logique paradoxale de telles personnalités.

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