Commentaire de Taverne
sur Le sens de la vie
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« Ainsi la con-science pourrait sémiologiquement se comprendre comme la résultante (certains diraient ’égrégore’ ou ’gestalt’) d’un savoir commun, partagé par des signes, un langage ».
En fait, pas du tout, et c’est même le contraire ! « Sémiologiquement » ? Je ne vois pas mais dans le réel, la conscience n’est pas le résultat du langage, elle précède le langage. Tant « historiquement » (histoire biologique) qu’au quotidien : la pensée de la chose aperçue parvient à la conscience avant le mot qui la désigne. Ce qui fait que l’on cherche parfois longtemps un mot pour désigner une chose alors que l’on a une conscience très claire de la chose (le mot que l’on a « au bout de la langue »).