Commentaire de Christian Labrune
sur Les élites arabes occidentalisées : Le logiciel de la soumission intellectuelle en action
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Est-ce que l’auteur prend réellement la défense de l’islam ?
@l’Ane Artiste
Vous devriez apprendre à lire. Il n’est pas même besoin, ici, de savoir, comme on dit, lire entre les lignes.Quand on trouve « soft et sans aspérités » la religion à visage humain que souhaiteraient des intellectuels musulmans partisans d’un islam qui tiendrait enfin compte de ce qu’on appelle ici les « Lumières ». En gros, du rationalisme qui naît et se développe au XVIIe siècle et de la philosophie politique au siècle suivant, qui en découle d’une manière assez logique, que reste-t-il ? il reste le Coran tel qu’il est, avec ses constants appels à la violence et au meurtre. Si vous aviez lu ne serait-ce que les cinq premiers versets de la sourate IX concernant le repentir, dont le programme d’Abou bakr al-Baghdadi n’est que la simple paraphrase (« si vous pouvez tuer un sale Français, etc.) vous n’écririez certainement pas de pareilles âneries.
Mais dans un monde régi par le Coran tel qu’il est et tel qu’il restera fatalement , les hommes sont condamnés dès leur naissance à une soumission totale à l’espèce de brute épaisse qui leur tient lieu de divinité aussi bien qu’aux tyrans qui les gouvernent dans ce bas monde. J’ai beaucoup d’estime pour ces intellectuels musulmans qu’on insulte ici : ils font ce qu’ils peuvent, mais je ne pense pas que l’islam soit amendable : il disparaîtra soudainement, et d’un seul bloc.
La révolution française avait présenté la monarchie comme une tyrannie odieuse. Il n’empêche que sous le règne de Louix XV en France, c’est quand même un Malesherbes, responsable de la censure royale, qui fait prévenir les encyclopédistes qu’on doit saisir le lendemain chez le libraire tous les volumes déjà édités. Mais où les cacher ? Eh bien, chez moi, on ne risque de venir les chercher répond-il ! A la même époque, un Mohammed ben Abdelwahhab, au fond de l’Arabie, est en train de concocter la »réforme" de l’islam qui porte son nom, dont dérive le salafisme, et qui fixe comme avenir aux musulmans de la péninsule un retour à la pure religion du VIIe siècle. Le haut moyen-âge comme horizon indépassable ! Les lumières en Europe, et l’aspiration au progrès. Là-bas un obscurantisme des plus crasseux dont nous voyons actuellement l’atroce aboutissement.