Commentaire de Sigismond
sur Quelques considérations sur le déclin de notre politique étrangère


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Sigismond Sigismond 16 août 2016 18:09

@Alren
Vos histoires sur Thorez risquant d’être arrêté par les nazis sont de pures suppositions. Duclos n’a pas été arrêté par les nazis au début de l’occupation, au contraire il état en lien étroit avec eux pour faire reparaitre l’huma jusqu’à ce qu’un ordre de Moscou le fasse cesser et entrer en clandestinité. Les communistes, du moins leurs dirigeants, ont suivi toujours fidèlement les ordres de Moscou. Et au passage il était tout à fait logique et justifié que ceux des parlementaires français ayant approuvé le pacte germano-soviétique soient emprisonnés. Le fameux appel du 10 juillet 40 n’appelait pas à résister aux Allemands, mais dénonçait les Britanniques, de Gaulle et Pétain. On a connu mieux comme forme d’antinazisme. Alors par pitié cessez de nous faire croire en ce parti résistant qui ne l’a été que sur ordre. C’est comme la légende du parti des 75000 fusillés alors qu’il n’y a eu que 4500 personnes fusillées en France par les Allemands dont une partie bien sûr étaient des communistes.

L’histoire n’est pas une légende du type droite collabo et gauche résistante. ça c’est juste de la propagande destinée à masquer des réalités moins glorieuses comme celle par exemple de la section française de l’internationale socialiste, alias parti communiste au début de la seconde guerre mondiale et auquel il a fallu bien du temps pour devenir français. On se souviendra du bilan globalement positif du communisme selon Marchais. Et puis au passage regardez un peu puisque vous parlez de la gauche globalement résistante qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain. Des sociaux-traitres sans doute pour vous, mais quand même des gens de gauche, hein !
Cela dit, pour vous consoler, le parti communiste ça avait quand même plus de gueule quand il défendait les travailleurs français que ce qu’il est devenu maintenant, un parti prêt à toutes les compromissions pour garder quelques postes d’élus hors de proportion avec son influence.

Quant à Staline ce fut effectivement un bien piètre stratège plus préoccupé à détruire son propre peuple pour assurer son pouvoir par la terreur que d’envisager une propagation mondiale du communisme. Sa vision du conflit était davantage alimentée par ses fantasmes que par une analyse sérieuse qui ne voulait surtout pas entendre.

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