Commentaire de alinea
sur Notre dette


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alinea alinea 18 août 2016 05:27

@eugene
Il faut que je retrouve ma fusion avec la nature, je m’abîme aux turpitudes de mes semblables au point de voir tous les jours leurs méfaits, le manque d’insectes butineurs, la terre labourée en août, le béton surgir partout, les bagnoles sur les routes et les sacs poubelle qui s’accumulent chaque mardi devant leurs portes.
Les blessures de leur incompétence, de leur indifférence, de leur insensibilité que ne soignent guère le vol des hirondelles, le rassemblement des corneilles sur les branches dénudées des hauts arbres morts dans la haie,- l’absence du moyen duc-, la beauté du paysage et même le dessèchement de ce soleil blanc que chassera l’orage, la rencontre inopinée d’un blaireau,- l’absence du couple de rollier qui m’accueillait sur le chemin du jardin. Et tout cela mêlé comme une nostalgie de la belle époque qui a forgé ma vie. La beauté me déchire de sa fragilité.
Mon incapacité à être, des leurs adaptée, et l’impossible départ vers des lieux plus cléments. Reste encore le désir insensé de ne pouvoir qu’être avec Gabi, Erevan, Taïga, Réglisse Reggaé Brume Quito Chaman Hoggar Diego MisterAl et les quelques humains si chers et beaux.
Me fermer au monde, n’en rien comprendre ni en avoir envie. Et oui une cachette, mais ouverte, tant j’ai besoin d’espaces...
Mais le plaisir de vous avoir lue dans ce petit matin.


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