Bonsoir alinea,
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Vraiment chouette l’article.
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On est nés à une époque où les dernières contrées venaient tout juste d’être explorées et avec la conscience qu’il existait encore des peuples inconnus.
Non seulement ils sont tous connus (à part les Sentinelles d’Andaman...), mais ils ont presque tous disparus, dilués dans cette mono-culture envahissante. 
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On est bien de la génération qui a assisté fermeture complète du monde. Et peut-être cette entropie mentale, ou tout devient égal et vain.
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J’ai la chance quand même de contempler encore un petit pan d’humanité qui, dans un coin reculé, a passé les âges.
Il y a des arbres n’impriment pas dans la photo, des coups de vents qui sortent de maisons fermées, des vernis à ongles qui disparaissent tous en une nuit... Cela fait un bien fou, y compris mentalement, de sentir encore l’immanence des choses qui nous dépasse.
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Par contre, on me demande assez fréquemment ce qui se passe en France, sur le ton de quelqu’un qui interroge un malade. Non seulement je n’y arrive pas, mais je n’ai même plus envie d’essayer de leur expliquer. Et je crois qu’ils mesurent de plus en plus leur situation privilégiée, en tout cas je commence à l’entendre.