Commentaire de Alren
sur Branle-bas de combat à la DCNS


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Alren Alren 26 août 2016 16:31

@Plus robert que Redford

Pour l’instant en effet cet article est du roman !

L’ennemi c’est celui contre lequel on a acheté le sous-marin. Pour l’Australie, c’est la Chine et ses revendications hitlériennes de territoires maritimes.

L’ennemi c’est également les concurrents qui espèrent encore que la vente de sous-marins français à l’Australie sera remplacée par des sous-marins nationaux. Sur les rangs ?
1) Le Japon qui pensait que l’Australie choisirait ses submersibles d’abord par préférence politique.
2) Les USA qui trouvent intolérable que leur technologie soit supplantée par celle d’un vassal.

Peut-être connaîtrons-nous le pays coupable un jour. mais si l’Australie maintient son achat, c’est d’abord elle, une alliée des USA et du Japon qui serait lésée si la connaissance de ces « secrets » permettait à la Chine de neutraliser facilement ses sous-marins en cas de guerre secrète « chaude ». Il me semble que le gouvernement australien ne pourrait pas pardonner une telle trahison à un allié.

Si la Chine avait obtenu des renseignements secrets sur ces sous-marins, elle serait idiote de la faire savoir publiquement au lieu d’attendre de s’en servir en cas de conflit.

Le grand secret d’un sous-marin est sa signature acoustique qui permet de le distinguer des autres bateaux.
Il se trouve que les sous-marins français de maintenant sont parmi les plus silencieux du monde et qu’ils n’ont pratiquement pas ou pas du tout (?) de signature acoustique. Donc cela n’aiderait pas les Chinois à couler les sous-marins australiens ...

Dans les pays anglo-saxons on masque souvent la rivalité féroce avec la France et son prestige par le « French bashing » , dans les faits la tentative de faire passer les Français pour des gens pas sérieux, des latins, comme les Italiens, sympathiques mais « légers » : on ne parle jamais comme spécifiquement françaises des découvertes qui pour être reconnues par la communauté internationale doivent être publiées dans des revues US ou anglaises.
« Éduqués » depuis toujours par leur médias à croire que cette légende est vraie, le public anglo-saxon est prêt à gober que notre retard en informatique est tel que nous sommes des proies faciles pour les hackers.

Et des « révélations » comme celles-ci ont dû faire monter le tirage de celui qui les a publiées le premier, reprises par tous les adversaires de la France sans la moindre vérification, ainsi que par « l’ennemi intérieur », celui qui est toujours prêt à dénigrer son propre pays (dans le cadre de la lutte des classes).


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