Commentaire de Daniel Roux
sur Je suis un intello précaire
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J’écris ce qui ce commentaire sans aucune ironie.
Comme beaucoup, je n’ose pas dire tous, l’auteur est malade de non-reconnaissance.
Deleuze, Sartres, Bourdieu, Chomsky, Harvey, etc , eux ont été.. sont reconnus, alors pourquoi pas lui ?
Rien de pire d’être un génie, et d’être le seul à le savoir.
L’auteur est génial, il n’est pas le seul, des millions de génies, en quelque chose, le sont aussi. Il souffre, des millions d’autres souffrent également. Lui, l’écrit, avec un certain talent, mélange d’arrogances et de dépits.
Il lutte contre lui-même, contre la tentation de renoncer, de se coucher. Tant qu’il écrit, il est.
Je le répète, nous sommes tous, ou presque, en quête de reconnaissance. Du premier regard admiratif de maman jusqu’à celui, blasé, de l’homme qui vous remet le prix Nobel.
Le désir nous rend malheureux, l’absence de désir, aussi. Que faire ? Quelqu’un l’a dit plus haut :
Vivre ! Et aimer.