Commentaire de tobor
sur En tête à tête
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@Hector
"Elle est « subjuguée et admirative », ce sont ses mots, devant les
chansons que je compose, devant les partitions « Classique » que j’écris
pour Elle et que je lui envoie régulièrement puisqu’elle joue du piano
mais Elle n’accepte pas de conversations amoureuse ou d’échange verbal
tendre.«
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Je ne suis pas sûr de comprendre si tu te la fais dans les coins ou si c’est point mort ? (←bête blague !)
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Il m’apparaît certain et évident que l’état »romantique« provoqué chez un mec par une super-attirance non-partagée n’est pas du tout sexy aux yeux des femmes (il y a toujours les exceptions et les âmes d’infirmières aussi)
On se croit »amoureux« alors qu’on a très envie et même besoin, d’une fusion charnelle et/ou spirituelle avec le sentiment que c’est elle et aucune autre, que c’est magique et qu’elle va à un moment s’en rendre compte. Néanmoins, on se charge d’un magnétisme repoussant qu’il est certainement précieux de canaliser dans la création et en musique plutôt que de ronger son frein sans exutoire.
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L’amour est ailleurs car aimer est une action, encrée dans le présent et il est intéressant d’en distinguer son désir qui est une projection.
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Ce qui attire, c’est une certaine légèreté, la dédramatisation et une présence qui s’affirme sans encombrer. C’est donc de ne pas signifier son sentiment ou alors, juste une fois, en douce, comme une blague, puis la légèreté. Surtout ne pas devenir le chevalier servant qui fini par baby-sitter la progéniture qu’elle a eue avec un abruti.
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J’ai vécu le même genre de situation avec plusieurs femmes (non pas le bbysit, tomber zoin de meufs avec ma création entremêlée. La première fois durant un an, la seconde aussi, puis 6 mois, puis deux, il ne s’est jamais rien passé, même pas un vieux patin avec la pas si terrible au fond ! puis j’ai capté et je me suis dit tant pis, j’abandonne, c’était à chaque fois des foutues manipulatrices et perverses narcissiques.
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Donc on sociabilise, on sort, s’intéresse aux choses, on ne s’emballe pas pour une meuf, s’il y a de vrais raisons objectives on créé un lien, léger, sinon c’est »à la prochaine« et on pense à son présent, les choses sur lesquelles on a une prise, que ces choses là soient potentiellement »sympathiques« aux femmes comme aux hommes. Dans ce état d’esprit, on va inévitablement rencontrer ce qui nous convient et concrétiser ce qu’on peut.
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Depuis ces temps reculés, j’ai eu de très chouettes relations qui m’ont redonnées de la confiance en moi, de la légèreté, laquelle est attirante ! J’ai rencontré ma compagne actuelle durant deux jours sur un »événement festif« en campagne où on a beaucoup parlés, dansés et on s’est quittés sans avoir sorti les gsm ni s’être dit les prénoms. J’étais séduit et léger, sûr qu’on se recroiserait. Ce fût le cas deux mois plus tard par un hasard et là on a pris contact pour la fois suivante ne plus se lâcher.
Si j’avais essayé le premier soir, je me serais sans-doute grillé, la seconde fois aussi. Un moment s’est présenté qui était »l’ouverture" et là il faut être présent, sécurisant, respectueux mais avec une proposition tactile qui trouvera son chemin vers cette combinaison. Après de longues parades et démonstrations séductrices, si rien ne se produit, elle n’est résolument pas une infirmière dans l’âme, ce qui au point zéro n’est pas forcément un + et il vaut à mon sens mieux s’ouvrir au reste du monde !
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Voilà, je me permet de faire part de ces expériences, ce qui est sans-doute complètement paternaliste mais je connais l’état mélancolique qu’amène ce genre de situation et avec le recule, toutes sortes de mécaniques mises en branle, enfin, comment dire ? on se plombe la vie quoi ! Donc, ceci est un message d’espoir à prendre avec légèreté !