Commentaire de Ar zen
sur « Ducon » et « Durien » atomisent Sarkozy


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Ar zen 11 octobre 2016 19:35

@Le421

Voici ce qu’écrit Mélenchon dans son livre de 2012, « qu’ils s’en aillent tous ». Vous y verrez qu’il est pour une « refondation démocratique des institutions » et de beaucoup d’autres choses concernant l’UE. Sans aucun doute possible, Mélenchon ne veut pas sortir de l’UE. Il fait croire qu’un « rapport de force » serait susceptible de faire modifier les traités mais c’est un leurre. Les dispositions des traités se modifient à l’unanimité des 27 membres restants de l’UE c’est à dire « jamais » !

Tant que Mélenchon ne dira pas : « je veux sortir de l’UE », il ne sera pas crédible. Il ne l’est donc pas. C’est un menteur devant ses électeurs. C’est triste et détestable d’abuser de la méconnaissance des gens de cette façon.

« [...] la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique entre les pays membres ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui ne cherchent pas à constituer un espace politique et économique intégré. [...] Si - comme je le pense avec la plupart des pro-Européens de gauche, qui mènent la bataille contre le traité constitutionnel européen et son clone de Lisbonne -, [...], on est fondés à attendre de l’Europe mieux qu’une simple coopération inter-États, fondés à soutenir un certain degré d’intégration politique. Un grand marché intégré avec des politiques communes peut évidemment constituer un atout considérable pour mener des politiques écologiques efficaces, pour nous protéger contre les politiques commerciales agressives d’autres puissances, pour développer l’activité et l’emploi, entreprendre des grands travaux et des programmes de recherche ambitieux, etc [...]. Si tel est le projet européen, alors une monnaie unique est un pas supplémentaire vers l’intégration souhaitée, d’autant qu’elle rapproche symboliquement les peuples. [...] Il faut donc assurément se battre pour une refondation démocratique de ces institutions [de l’UE]. Mais, en attendant le succès de ce combat, c’est seulement au niveau national qu les électeurs peuvent encore peser sur les choix politiques, et c’est la confrontation des gouvernements nationaux qui détermine le rapport de force politique au niveau de l’UE. » (p 133-135)


Voir ce commentaire dans son contexte