Commentaire de Fergus
sur « Ducon » et « Durien » atomisent Sarkozy
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Bonjour, Ar zen
Si je me focalise sur un candidat à la primaire de droite, c’est pour une raison simple : le vainqueur de ce scrutin sera le président de la République, ce qui est une motivation suffisante en soi pour se mobiliser dès maintenant, sachant qu’il n’y aura aucun candidat de gauche au 2e tour de 2017. Or, rien ne serait pire que le retour de Sarkozy à l’Elysée tant cet individu a abaissé la fonction présidentielle au point d’avoir été le pire président de la 5e République avec Hollande.
Pour le reste, je me contrefiche de l’identité du vainqueur, sachant qu’en effet la politique conduite sera dans la ligne précédente, à savoir néolibérale et atlantiste. Mais au moins aura-t-on évité, si Sarkozy est écarté, l’abaissement de la fonction présidentielle en termes de comportement personnel.
Et vous me faites carrément rire avec votre « lavage de cerveau » ; sans doute estimez-vous que le mode de désignation antérieur, à savoir une ragougnasse d’appareil couteaux tirés, était un meilleur processus.
Enfin, pour en revenir à l’article 48 dont vous nous rebattez sans cesse les oreilles, je ne vois pas en quoi il est incompatible avec un processus comme celui que mettrait en œuvre un Mélenchon élu à la présidence. Vous ne cessez en effet de le brandir comme un obstacle alors qu’il n’en est pas un en réalité. Mais manifestement vous ne comprenez pas, c’est pourquoi je résume :
Mélenchon élu met le marché sur la table lors d’un Conseil européen : soit l’UE accepte de se réformer, soit il organise en France un référendum de sortie de l’Union avec déclenchement de l’article 50 dès le résultat connu s’il est positif.
Dès lors, soit les membres du Conseil comprennent le danger - sans la France l’UE est morte ! - et acceptent de revoir la copie en demandant au président français de faire des propositions dans le cadre de l’article 48 en vue d’une réforme du traité existant, voire de l’établissement d’un nouveau traité au terme d’un processus de négociation, soit ils ne bougent pas et le référendum est enclenché avec une question simple aux Français pris à témoin de l’inertie incurable de l’UE.
Un référendum qui déterminera la survie ou non de l’Union Européenne : Souhaitez-vous que la France reste membre de l’Union Européenne ?