J’ai vérifié sur l’atlas : 700 km depuis Mossoul jusqu’à la Méditerranée, contre 900 km depuis le golfe Persique.
Toutefois, il suffirait que l’on convainque gentiment la flotte du CdG de ne pas s’approcher à moins de 200 km des côtes syriennes, pour que cet avantage géographique s’annule.

Alors que s’ils venaient du Sud, les avions français n’auraient que l’Irak à survoler, pas la Syrie.

Question technique : ils ont l’autonomie pour faire 600 km en rase-motte furtif, les Rafales ? Et autant en retour sans ravito américain au dessus du Kurdistan irakien ?

Ça m’étonnait aussi, que Tel Aviv laisse leur homme quitter le Quai d’Orsay sans s’assurer que c’est un pantin tout aussi sioniste et/ou corrompu qui lui succède. Nous voici rassuré au nom d’Israël : le successeur de Fabius n’est pas moins digne des vidanges.

Autre question technique : quel est l’intérêt d’aller bombarder des bâtiments déjà désertés à Mossoul, tout en laissant intacts les convois de camions et de blindés qui remontent 9000 djihadistes de Mossoul à Raqqah, en passant par Deir ez Zor ? Tactiquement et stratégiquement, quelque chose m’échappe un peu, là.