Commentaire de siobhan
sur Immobilier : après les taux bas, un réveil difficile ?


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siobhan 25 octobre 2016 15:30

@Les désespérés

Vous semblez bien sûr de vous. Des professionnels aguerris n’ont pas la même analyse que la vôtre. 
 
Aucune situation n’est figée, à Paris comme ailleurs. Genève est également une ville internationale et pourtant certains biens ne trouvent pas preneurs aux prix actuels. Ce n’est pas parce que vous décrétez que les prix ne baisseront pas qu’ils ne baisseront pas. Vos propos sont subjectifs et votre démonstration n’en est pas une pour vous garantir une telle liberté péremptoire. Argumentez. Démontrez. Etayez. Le reste, c’est du vent. Il y a mille raisons qui peuvent affecter la stabilité apparente d’un marché. 

Je rejoins les propos de l’auteur et de plusieurs commentaires : les prix sont ce qu’ils sont parce que truqués par l’Etat. Si on revient à des fondamentaux sains (suppression des aides fiscales, du PTZ, des taux bas, des durées d’emprunt à rallonge, obligation d’apport, etc.), le château de cartes s’écroule à Paris comme ailleurs. Dans un temps pas si lointain, une quinzaine d’années en arrière, il était possible d’acheter 100 m2 dans les beaux quartiers de Sèvres pour moins d’un million de francs, prix négociables, avec vue sur la Seine. Et que s’est-il passé depuis sinon une série d’encouragements fiscaux à la hausse des prix ? Rien de bien concret. Sèvres n’a pas subi une affluence démographique qui expliquerait une telle hausse de prix. Elle n’a pas non plus été achetée par le Qatar. 

Le point sur lequel vous avez raison, c’est que les rentiers achètent beaucoup d’immobilier à Sèvres, à Paris, à Rueil et ailleurs. Le jour où l’incitation fiscale prendra fin, patatras ! Ruinés, les gars... Ca a déjà commencé avec le jeu des hausses de taxes locales. On en reparlera.

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