Commentaire de Claudec
sur La pauvreté aux mille visages


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Claude Courty Claudec 10 novembre 2016 17:56

Quelle attitude plus insensée de la part des plus pauvres ( encouragée par ceux qui prospèrent sur leur situation), que celle qui consiste à se plaindre de sa condition et d’être exploités (?) en s’offrant toujours plus nombreux à cette même condition et à ses exploiteurs ? Existe-t-il une meilleure manière de servir les intérêts de ces derniers ? À plus forte raison quand la lutte des classes, censée contraindre les riches à cesser leur exploitation, s’est avérée impuissance à changer les choses dans une mesure satisfaisante ; car loin s’en faut, à en juger par la permanence des revendications des plus défavorisés et l’augmentation incessante de leur nombre.

Ne suffirait-il pas que les pauvres soient moins nombreux, pour que leur exploitation soit partagée par moins pauvres qu’eux ? Faute de trouver chez eux seuls l’effectif nécessaire à l’exploitation à laquelle ils sont censés délibérément se livrer, les riches seraient alors contraints de tenter l’exploitation de moins pauvres (ce qui au demeurant se produit quand les classes moyennes commencent à s’en plaindre).

Dans la structure immuablement pyramidale de notre société, il s’agit d’une question d’ordre d’abord démographique. Des pauvres moins nombreux en feraient de moins nombreux et pourraient être d’autant mieux être secourus, trouvant de ce fait d’autant moins de raisons de chercher à assurer leurs vieux jours par leur descendance (explication suprême – et crédible –de l’augmentation de la pauvreté dans le monde).

Sans compter le bénéfice d’un retour à une population humaine compatible avec les ressources (mieux partagées) de la planète qui l’abrite.


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