Commentaire de Fergus
sur 2019 : référendum pour l'indépendance de la Californie
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@ Thierry SALADIN
Je n’ai effectivement jamais assisté à une conférence sur l’esperanto. Mais en revanche j’ai bel et bien ouvert un livre d’esperanto prêté par un ex-collègue qui s’était mis en tête d’apprendre cette langue. Durant quelques mois, ce collègue a suivi des cours à Paris, au moment où – moi l’Auvergnat - je prenais des cours de breton. Et à aucun moment je n’ai tenté de le dissuader de suivre ces cours d’esperanto. De quel droit et à quel titre l’aurais-je fait ? Nous avons arrêté ensemble de prendre nos cours, moi parce que les nouveaux horaires ne me convenaient pas, lui parce qu’il a estimé qu’il perdait du temps avec une langue artificielle qui ne parviendrait jamais à s’imposer, ce qui était également mon avis.
Vous déniez le droit de critiquer une langue au motif que des gens ont été persécutés pour la défendre. C’est absurde : tant de personnes ont, sur la planète, été persécutés parce qu’ils défendaient leur langue maternelle qu’il faudrait donc ne pas émettre la moindre critique sur la construction et l’histoire de ces langues, et a fortiori une langue artifiielle ? Voilà une position pour le moins totalitaire !
Je ne vous dénie pas le droit de vous passionner pour l’esperanto et d’y croire. Laissez-moi dire ce que j’en pense : en quoi cela vous enlève-t-il quoi que ce soit ? Franchement, les bras m’en tombent. Quant au fait d’avoir mis l’esperanto sur le tapis, hors sujet comme vous le soulignez, c’est vous qui en êtes responsable, et pas moi, pas plus que ceux qui se sont exprimés sur cette langue.