Commentaire de Ben Schott
sur Voter Trump pour faire payer le 1%
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@tab
« Affirmation qui n’est pas gratuite, non, qui est prouvée et corroborée
par des centaines d’études, de thèses et j’en passe, par des
observations mesurables et quantifiables. »
Regardez ce que donnent vos « centaines d’études », ignare :
« (...) À ce stade, il semble légitime de se demander si la petite
contribution anthropique peut ou non déséquilibrer le bilan global et
être responsable de la présence croissante de carbone dans l’atmosphère
sous forme de CO2. Le GIEC précise, uniquement dans la légende de la
figure présentant tous ces flux, qu’ils sont entachés d’une marge d’erreur de plus ou moins 20 %, ce qui est considérable.
Les chiffres présentés à la virgule près sont donc en réalité très
approximatifs et ajustés de telle sorte que le bilan naturel soit
parfaitement équilibré.
Par ailleurs, compte tenu d’une part de
l’importance des flux de carbone et de notre incapacité à les estimer
finement et, d’autre part, de la contribution anthropique
comparativement faible (en 1991, la seule éruption du volcan philippin
Pinatubo a rejeté autant de carbone dans l’atmosphère que les activités
humaines de toute une année), on est en droit de se demander si cette
hausse du stock atmosphérique de carbone est réellement liée aux
activités humaines.
Cette hypothèse peut être testée, grâce à
l’estimation des différents flux et de l’incertitude qui leur est
attachée. Curieusement, à notre connaissance, ce test, dont le résultat
conditionne la pertinence de toutes les études portant sur l’éventuelle
implication de l’homme dans le changement climatique, n’a, jusqu’à
présent, jamais été fait sur ces données, ou tout au moins jamais rendu
public. Cela est d’autant plus étonnant qu’il est une pratique courante
de la recherche. Il permet en effet aux scientifiques d’évaluer les
chances qu’ils ont de se tromper en concluant à la validité de leur
hypothèse. Le calcul conduit ici à un risque d’erreur de 47 %
, si bien qu’il y aurait presque une chance sur deux de se tromper en
affirmant que c’est la contribution humaine qui est responsable du
déséquilibre positif du bilan annuel de carbone atmosphérique. On est
très loin des traditionnels 5 % que ne s’autorisent pas à dépasser les
scientifiques dans leurs conclusions.
Cela n’invalide pas en soi l’hypothèse de la responsabilité humaine, mais montre que, même si elle était réelle, elle ne pourrait pas du tout être mise en évidence. Ce qui est pourtant affirmé sans la moindre hésitation depuis la création du GIEC en 1988. »