Commentaire de Ben Schott
sur Voter Trump pour faire payer le 1%


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Ben Schott 16 novembre 2016 13:39

@tab
 
« Affirmation qui n’est pas gratuite, non, qui est prouvée et corroborée par des centaines d’études, de thèses et j’en passe, par des observations mesurables et quantifiables. »
 
Regardez ce que donnent vos « centaines d’études », ignare :
 
« (...) À ce stade, il semble légitime de se demander si la petite contribution anthropique peut ou non déséquilibrer le bilan global et être responsable de la présence croissante de carbone dans l’atmosphère sous forme de CO2. Le GIEC précise, uniquement dans la légende de la figure présentant tous ces flux, qu’ils sont entachés d’une marge d’erreur de plus ou moins 20 %, ce qui est considérable. Les chiffres présentés à la virgule près sont donc en réalité très approximatifs et ajustés de telle sorte que le bilan naturel soit parfaitement équilibré.

Par ailleurs, compte tenu d’une part de l’importance des flux de carbone et de notre incapacité à les estimer finement et, d’autre part, de la contribution anthropique comparativement faible (en 1991, la seule éruption du volcan philippin Pinatubo a rejeté autant de carbone dans l’atmosphère que les activités humaines de toute une année), on est en droit de se demander si cette hausse du stock atmosphérique de carbone est réellement liée aux activités humaines.
Cette hypothèse peut être testée, grâce à l’estimation des différents flux et de l’incertitude qui leur est attachée. Curieusement, à notre connaissance, ce test, dont le résultat conditionne la pertinence de toutes les études portant sur l’éventuelle implication de l’homme dans le changement climatique, n’a, jusqu’à présent, jamais été fait sur ces données, ou tout au moins jamais rendu public. Cela est d’autant plus étonnant qu’il est une pratique courante de la recherche. Il permet en effet aux scientifiques d’évaluer les chances qu’ils ont de se tromper en concluant à la validité de leur hypothèse. Le calcul conduit ici à un risque d’erreur de 47 % , si bien qu’il y aurait presque une chance sur deux de se tromper en affirmant que c’est la contribution humaine qui est responsable du déséquilibre positif du bilan annuel de carbone atmosphérique. On est très loin des traditionnels 5 % que ne s’autorisent pas à dépasser les scientifiques dans leurs conclusions.

Cela n’invalide pas en soi l’hypothèse de la responsabilité humaine, mais montre que, même si elle était réelle, elle ne pourrait pas du tout être mise en évidence. Ce qui est pourtant affirmé sans la moindre hésitation depuis la création du GIEC en 1988. »

 


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