Commentaire de Alren
sur Au numéro 20-17 de l'impasse Mélenchon


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Alren Alren 19 novembre 2016 17:48

@devphil

Ce « système » d’un souverain-président qui peut impunément trahir ses engagements n’a pas été imposé aux Français par un coup d’état : ils ont en 1960 approuvé la constitution de la Ve république par une référendum largement majoritaire en faveur de De Gaulle (et non du texte de la nouvelle constitution que personne ou presque dans l’électorat populaire n’avait lu et encore moins analysé), le seul ayant la stature suffisante pour imposer la fin de la guerre d’Algérie aux officiers, cette sale guerre où allaient mourir des soldats du contingent.

Ajoutons à cela qu’à l’époque, les chutes à répétitions de gouvernements de la IVe République frisaient le ridicule et donnaient de la France une image un peu ubuesque à l’étranger (cf. la chanson de Boris Vian sur la bombe atomique).

Le système détestable actuel ayant donc été à l’origine approuvé par un scrutin démocratique -même si ensuite de nombreuses modifications à la Constitution ont été opérées sans consulter le peuple souverain- ne peut être abrogé que d’une manière démocratique. Et il faut entrer dans ce système détestable avec cette élection présidentielle pour pouvoir proposer au peuple une nouvelle constitution.

Et pour cela élire un des candidats ayant obtenu les fameuses 500 signatures. Personne d’autre ne sera élu.

Sachant donc que de toute façon ce sera l’un d’eux qui sera le prochain président et que l’abstention des « écœurés » fera le jeu des candidats soutenus par les électeurs qui souhaitent que "ça continue comme avant" avec l’enrichissement des plus riches et conséquemment l’appauvrissement des plus pauvres, la casse de tous les services publics dont l’éducation, la santé, la police, avec la chasse aux fonctionnaires qu’on commence maintenant à ne plus pouvoir recruter.

Ceci admis, il est évident qu’un seul candidat susceptible d’être élu changera en profondeur le système pour le mettre au service non des ultra-riches mais du peuple français.

Inutile de préciser qui ...


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