Il est en effet d’usage et de bon ton chez nos idéologues officiels ou officieux, rémunérés ou bénévoles, de passer sous silence l’impact du colonislisme et du néocolonialisme dans l’expansion économique des pays colonisateurs et dans les ravages causés aux territoires colonisés (je n’écris pas « pays » parce que les frontières dessinée par les puissances coloniales avaient pour but de maintenir l’emprise de ces puissances sur ces territoire).

J’ai vu hier sur ARTE un document d’une certaine qualité sur les fastes du second empire qui mettait en évidence la transformation spectaculaire de la société française (surtout parisienne), montrait même des gravures représentant des zouaves sans les commenter, mais passait sous silence la construction de l’empire colonial français qui explique en grande partie cet enrichissement soudain.

Il est vrai que ce même document se terminait sur le passage douloureux à la troisième république sans dire un mot sur la « commune de Paris ». Un détail !