Commentaire de njama
sur Maladies Rares, Des patients entre espoir, incertitude ou résignation


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njama njama 6 décembre 2016 11:39

Bonjour Dr Moussayer Khadija

Une piste très intéressante, et exploitable tout de suite, ou presque puisqu’elle peut être testée sans risque

EXCLUSIF. Diabète de type 1 : l’incroyable découverte d’un chercheur niçois

Patrick Collombat, directeur de recherche à l’Inserm, identifie une molécule, utilisée comme complément alimentaire, capable de régénérer les cellules produisant de l’insuline chez les diabétiques.
En utilisant la souris comme modèle, des chercheurs de l’Inserm sous la direction de Patrick Collombat (Institut de biologie Valrose à Nice) ont démontré que le GABA, un simple complément alimentaire (en vente libre dans de nombreux pays), peut induire la régénération des cellules produisant l’insuline.
[........] Prudent, le chercheur, appelle toutefois à la patience : « Nous sommes loin d’un médicament potentiel mais ces résultats sont vraiment très prometteurs. »

http://www.nicematin.com/sante/exclusif-diabete-de-type-1-lincroyable-decouverte-dun-chercheur-nicois-97983
autre article  : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18732-Diabete-des-chercheurs-ont-restaure-la-production-d-insuline

Ici dans ce cas on ne cerne pas bien la différence entre la molécule utilisée (c’est bien elle qui fonctionne) et un médicament  ? en dehors de définir des posologies adéquates, la question est-elle vraiment chimique ? la question ne serait-elle pas de pouvoir déposer un brevet sur le médicament ? car dans l’état ça ne rapporte rien ! (L’Inserm, 6e déposant français, 1er déposant académique européen de brevets en recherche biomédicale)

L’intérêt des laboratoires ne rejoint pas toujours celui des malades ! 
Pour illustration c’est le cas par exemple avec le paludisme qui pourrait être traité de façon très simple et très économique, par la culture de l’ARTEMISIA ANNUA mais pour des raisons assez obscures cela ne convient pas à l’OMS qui, dans son rôle de Vatican de la santé mondiale, bien que reconnaissant très clairement son efficacité, veut imposer de l’associer à d’autres substances. Et pour imposer sa doxa thérapeutique l’OMS légifère ** pour rendre illicite le recours à l’Artemisia.
Dernière péripétie en date : L’OMS, 8 juin 2016  Retrait des monothérapies à base d’artémisinine par voie orale

L’OMS prie instamment les autorités réglementaires des pays d’endémie palustre de bien vouloir prendre des mesures visant à cesser la production et la commercialisation de ces monothérapies par voie orale, et de promouvoir l’accès à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA) satisfaisants aux normes d’assurance qualité.

Mandat de l’Assemblée mondiale de la Santé

En 2007, les États Membres de l’OMS ont adopté la Résolution WHA60.18 qui appelle à un retrait progressif des monothérapies à base d’artémisinine par voir orale des marchés. Les monothérapies par voie orale doivent être retirées de toutes les pharmacies et établissements de santé dans le monde ; seules les formulations par voie rectale comme traitement pré-transfert et les formulations injectables pour la prise en charge des cas de paludisme sévères devraient rester disponibles en monothérapies. Les combinaisons thérapeutiques n’existent pas encore pour la prise en charge du paludisme sévère.

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Ingénieurs sans frontières
Implanter la culture de l’Artémisia Annua au Bénin comme solution envisagée au paludisme


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