Commentaire de Aristoto
sur Ségolène Royal, adepte de la castritude aiguë


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Aristoto Aristoto 10 décembre 2016 20:23

Sorti de son trou béarnais, le « centriste » François Bayrou se joignit au chœur des contempteurs pour qu’on ne l’oublie pas : « Les bras vous en tombent. Il n’y a pas de limites aux bêtises que les responsables politiques peuvent dire », dénonça le président du Modem, orfèvre en la matière. Et de préciser que c’est « pire qu’une faute politique, d’autant que Ségolène Royal parlait au nom de la France ». Car chacun devrait savoir qu’au nom de la France, il est hors de question de parler positivement d’un chef d’État non aligné sur la « démocratie de marché ». Plus à gauche ou plutôt moins à droite, la réprobation contre Ségolène Royal fut également de mise. En prenant le risque de donner à un bouffon de la scène politique des plus médiocres un lustre qu’il ne mérite assurément pas, on peut citer François de Rugy, politicien écolo passé du verdâtre au rosâtre, qui demanda au « président de la République de désavouer ces propos contraires aux valeurs de la France ». Des propos qui ont aussi indigné la secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel : « Ma gauche à moi, ça n’est pas cette gauche qui encense Fidel Castro », s’exclama t-elle sur BFMTV. Spécialiste des questions financières, conseillère en fusions-acquisitions et en droit des sociétés cotées, entre autre au sein du cabinet anglo-saxon Cozen and O’Connor, directrice, en outre, du groupe de réflexion Terra nova, cette énarque aurait pu signaler que « sa gauche à elle » avait parti lié avec cet ennemi sans nom ni visage que Hollande promettait de pourfendre aux gogos rassemblés du Bourget en 2012.

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et ex-Premier ministre, aussi nul et nuisible dans la première fonction que dans la seconde, jugera bon d’en rajouter une louche à Lille, lors d’une visite de la pépinière de start-up EuraTechnologies en compagnie de Martine Aubry, dont on sait par ailleurs les sentiments qu’elle nourrit à l’égard sa rivale dans le marigot solférinien. « Si vous me demandez si Fidel Castro était un démocrate, à l’évidence ce n’était pas le cas. C’était un dictateur… Ça c’est très clair », asséna J-M Ayrault devant quelques journalistes de service. Et de préciser : « Fidel Castro a incarné un espoir à un moment, mais il a aussi incarné le contraire de ce à quoi nous pensons et à quoi nous aspirons. Il a porté atteinte aux droits de l’Homme, et jamais la France n’a fait preuve de complaisance à l’égard des atteintes aux libertés, des atteintes à la démocratie ». Venant d’un ministre en cheville, comme d’autres membres du gouvernement « socialiste » et leur Président, avec non seulement les fort peu humanistes et démocratiques pétromonarques du Golfe, mais aussi les rebelles immodérés, assassins et tortionnaires d’Al Nosra en Syrie, ce genre d’envolée est du plus parfait grotesque. Mais, comme le reste de ce gouvernement « socialiste » failli, le ministre n’en était plus à une ignominie près. On laissera (pour le moment) le mot de la fin à l’inénarrable Jack Lang qui, interrogé sur France Inter, a cru bon d’ironiser  : « Je n’ai pas envie de me livrer à une galéjade mais avait-elle bu un peu trop de rhum en arrivant à La Havane ? » avant de se demander : « Comment peut-on à ce point nier la réalité ? »


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