Commentaire de ologram
sur Jésus-Judas : on refait le match !
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Votre réaction est très symptomatique en ce qu’ele s’inscrit dans la lignée des Renan et Loisy, lignée aujourd’hui conformiste qui peut se résumer en une phrase : Jésus : oui, l’Eglise : non.
la conséquence de cette croyance est que nos contemporains se jettent sur n’importe que écrit, fut-il gnostique , fut-il tardif, pour alimenter leur foi en ce dogme que l’Eglise a trahi le Christ. Et si ces écrits manquent, on se réfugie dans les spéculations conspirationnistes ou les romans ; on cite avec le plus grand sérieux des romans du XXème siècle comme « la dernière tentation du Christ »... Rennes-le-chateau et les OVNI ne sont pas loin.
Cependant, le Christ a bel et bien fondé l’Eglise ; une Eglise catholique (universelle) et apostolique (fondée sur les apôtres, transmettant leurs pouvoir par imposition des mains).
« Sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »(Matth, XVI, 18) Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »(Jn 20,19-2 « Si quelqu’un refuse d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme le païen et le publicain ! » Matth, XVII, 17 : « Qui vous écoute m’écoute. » (Luc, X, 16). Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie (Jn 20,21) « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tousles commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 19-20).
Jésus a dit qu’il était un « signe de contradiction », une pierre auprès de laquelle tout homme se sent obligé de se positionner... Rien d’étonnant donc à ce que notre époque hédoniste, médiocre et horizontale, incapable de se hisser à la hauteur de ce mystère de l’Histoire, ramène la figure du Christ à sa propre mesure, c’est à dire celle du bourgeois jouisseur, dûment marié à Marie-Madeleine, vaguement humaniste mais en restant raisonnable. Voilà une sorte de gendre idéal présentable aux fauts dévôts de la bien-pensance moderniste.