Commentaire de Christian Labrune
sur Une étude du FBI dévoile le premier facteur de radicalisation terroriste : de la nécessité de viser le terrorisme dans ses racines


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Christian Labrune Christian Labrune 24 décembre 2016 12:50

à l’auteur

Il faut n’avoir pas une bien sérieuse connaissance de l’histoire pour faire remonter la vague actuelle d’attentats au conflit irakien.
Les Frères musulmans apparaissent à la fin des années 20. La confrérie est créée par un certain Hassan el Banna en 1929 ; elle est immédiatement très bien soutenue financièrement par le troisième Reich. Le matériel idéologique dont se servent nos actuels terroristes est déjà tout à fait prêt, et il s’appuie sur des textes plus anciens encore : le texte coranique, qui autorise tout ce que nous venons de voir en France, sera définitivement figé deux ou trois siècles après le prophète de l’islam. Cela ne date pas d’hier !
 Un autre théoricien du jihad, encore plus féroce que Hassan el Banna, c’est Sayed Qotb, dont on trouvera aisément les textes à Paris dans n’importe quelle librairie spécialisée du côté du métro Couronnes. L’abominable eschatologie de ce fanatique, présuppose une victoire finale de l’islam sur toutes les religions et tous les systèmes politiques existants de la planète. Tout ce qui révèle un état du monde antérieur à l’islam (jahiliya) doit être détruit. C’est au nom de ce principe qu’ont été dynamités les grands Bouddhas de Bamiyan, les ruines de Palmyre et de Ninive et qu’ont été fusillés les Français occupés à écouter de la musique ou à boire de l’alcool aux terrasses voisines du Bataclan. Les théories de cet imbécile avaient paru si dangereuses au régime de Nasser que Qotb aura été pendu en 1966. Il me semble que c’est quand même bien antérieur aux interventions en Irak.

Dans les textes que vous citez, ces allusions à des conflits récents sont de purs prétextes. Si j’étais un Frère musulman ou un salafiste, je me frotterais les mains à lire votre article. Je dirais : ça marche comme sur des roulettes. On les massacre, ces Français, et au lieu de réagir comme n’importe quel peuple à qui on déclare la guerre, voilà qu’ils se pensent les premiers responsables de ce qu’on leur fait subir. Ces anciens colonialistes n’en finissent pas de se frapper la poitrine et ils imaginent encore qu’il ne peut rien se passer dans le monde dont ils ne soient les responsables. Ils n’ont plus de colonies, mais cela ne fait rien, ils croient qu’ils sont encore le seul moteur de l’histoire. Nous autres musulmans sommes un peu plus conséquents : à l’époque des premiers Abbassides, les conquêtes coloniales de l’islam s’étendaient de la Narbonnaise jusqu’aux rives de l’Indus en passant par toute l’Afrique du Nord, remontant au nord vers le Caucase. Nous n’avons jamais renoncé, nous autres musulmans, à ces conquêtes.
Ces sales koufar sont des cons et il est très facile de retourner contre eux leurs idéologies démocratiques. Ils veulent la liberté ? Eh bien, il faudra qu’ils tolèrent le foulard, et même le burkini, et s’habituent à bouffer halal ! On pourrait penser qu’ils verront le piège, eh bien non : la plupart ne le voient pas et tombent dedans à pieds joints. Ils veulent que nous soyons parfaitement libres, nous autres terroristes de l’islam, de les asservir et même de les assassiner au besoin. Nos idiots utiles, les Joffrin, les Plenel et toute l’extrême gauche, trouveront toujours un moyen d’expliquer que c’est l’Occident qui est responsable de tout. On finira bien par les exterminer comme les autres, ces crétins, mais pour l’instant, ils nous servent la soupe et il convient de les ménager un peu.


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