Commentaire de Jean Keim
sur Requiem apocalyptique


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Jean Keim Jean Keim 25 janvier 2017 14:00
 @Gabriel

Nous sommes tous frères dans la même galère et...
Oui cela semble une impasse totale et en fait c’en est bien une, alors si nous ne savons pas (où plus) quoi faire, revenons à la source et à ses dépositaires, et pour cela allons directement à leurs messages, sans intermédiaire, s’il nous faut un maître ou un gourou, il ne peut s’agir du dépositaire mais seulement du message lui même.

Il y a sans aucun doute un sens à la Vie et dans chacune des vies, collectivement nous ne le connaissons pas et celui qui accède à la source ne peut pas le partager, pas plus qu’il ne peut transmettre le « truc » qui a marché, alors la réponse est là évidente, il n’y a pas de truc parce qu’il ne saurait y avoir un savoir ultime, un savoir qui permettrait de dire : ça y est je suis arrivé à bon port ! Celui qui a cette conviction se leurre et s’enferme dans ses idées comme dans une prison, la source est une découverte comme une porte ouverte sur ce que nos savoirs ne peuvent concevoir, j’ai foi en cela et il y a 7 500 000 000 façons de le vivre.

Quand il y a 2000 ans un homme a dit je suis la Voie, la Vérité et la Vie, ce n’est pas de lui qu’il parlait, il ne définissait pas une personnalité particulière ou un état civil, il affirmait ce qui agissait, rien de plus et c’est immense, je suis sensible à ce message notamment parce qu’il est dépouillé de toute fioriture, il y en a d’autres, à chacun son parcours mais il nous faut cheminer vers le dépouillement.
Notre amie Howakhan parle parfois de son expérience, du rôle de la souffrance, mais ce n’est pas la seule possible et apprendre n’est pas forcément l’acquisition d’un savoir. 


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