Le consommateur final paye tout et même la déchetterie éventuelle.
Quel que soit le nombre d’intermédiaires avant le produit final, chaque étage pour exister durablement ne doit pas être en perte (recette - dépense et si possible du bénéfice). Chaque étage est censé ajouter une valeur (tout est discutable surtout avec des simples intermédiaires). A la fin, vous obtenez un prix de vente HT qui s’est gonflé successivement à chaque étage depuis le blé de l’agriculteur à la baguette en boulangerie. La TVA s’ajoute à chaque intermédiaire, l’intermédiaire qui revend ajoute la TVA à son prix de vente, payera aux impôts la TVA collectée sur ses ventes diminuée de la TVA collectée sur ses achats, c’est à chaque stade sauf le premier et le dernier. Le premier n’a pas forcément fait des achats (dans l’absolu, le blé qui pousse, non dans la pratique, ex : engrais, gasoil, tracteur) et le dernier qui est le consommateur (il n’est pas entreprise et être censé revendre la baguette).
Les intermédiaires ne sont que collecteurs de TVA, ne gagnent rien dessus, sont mêmes un peu banquier pour l’état, assure une partie de la gestion à la place de l’état, assument certains risques (factures impayées englobant la TVA).
Le consommateur est le payeur à 100% de la TVA finale du produit. Avant 54, je n’étais pas là donc mieux ou moins bien mais dans l’ordre de la logique de la société de consommation, je ne vois pas comment le consommateur aurait pu ne pas payer toute la chaîne de production (y compris bénéfice, dividende, stock option et cie). Un intermédiaire, transformateur, etc .. qui ne ferait que des bilans à 0 ou des pertes n’existe pas où alors plus pour très longtemps.