Commentaire de JMBerniolles
sur Marchandages nucléaires : « Tu fermes Fessenheim ou je te plombe l'EPR ! »


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JMBerniolles 26 janvier 2017 20:45
@nadi

Il n’y aura ni Tchernobyl, ni Fukushima Daiichi en France.

A ce propos je voudrais que l’on respecte un peu plus les japonais.

30% du Japon est en zone sismique. Le 11 mars 2011 les tremblements de terre ont été provoqués par l’affrontement de plaques tectoniques sur une distance de 1000 kms environ. La surface marine concernée par ces tremblements de terre a été de 500x200 kms. ..
Nous sommes épargnés par ce genre de phénomène cataclysmique, alors respectons ceux qui y sont soumis. Ce 11 mars, 13 réacteurs nucléaires étaient concernés par ces catastrophes naturelles sur trois sites de centrales nucléaires : Onagawa, Fukushima Daini et Fukushima Dai-ichi.
Il n’y a pas eu d’accidents graves à Onagawa et Fukushima Daini.

A Fukushima Daiichi 4 réacteurs, en fait trois puisque le n°4 a été victime de l’accident du n°3, ont été accidentés avec fusion du cœur et formation d’un corium, tndis que les réacteurs 5 et 6 ont pu être maitrisés par la poignée d’ingénieurs, de techniciens, de pompiers et de policiers qui sont restés sur le site. Si l’environnement n’avait pas été dévasté, surtout par le tsunami, des camions transportant des groupes électrogènes seraient arrivés à temps sur le site pour permettre de maitriser plus rapidement la fusion des cœurs.

Donc il faut considérer que dans des conditions apocalyptiques la majorité des réacteurs nucléaires ont pu être contrôlés. L’impact environnementale terrestre et marin a été important mais finalement limité. L’espace marin a pu être à nouveau livré aux pêcheurs, hormis une zone limitée devant la centrale depuis déjà un certain temps (avec un contrôle des poissons) .

Avant les travaux de décontamination, les doses biologiques maximum qui auraient été intégrées pour une personne restant immobile aux points les plus chauds pendant une année, ont été de 35 millisieverts. Ce qui reste largement dans le domaine des petites doses.
Compte tenu de cela il avait été prévu, notamment par le MIT américain, que l’impact biologique sur les populations serait très limité. Dans le période la plus critique des 5 années après les accidents cela s’est bien vérifié. Il n’y a eu essentiellement qu’un nombre limité de cancers de la Thyroïde chez les jeunes de la zone contaminée que l’on peut attribuer clairement à l’irradiation et plutôt à la contamination, notamment par de l’Iode radioactif à l’état gazeux. Pas de Leucémies liées aux irradiation. Chez les travailleurs et techniciens qui ont travaillé sur le site, particulièrement pendant les accidents, - Deux techniciens de la Tepco ont intégré des doses d« un peu plus de 600 millisieverts-, il n’y a eu que un ou deux cas de Leucémie qui pourrait être liée aux irradiations. 

Après une période de flottement au gros des accidents, un suivi sanitaire très complet et fréquent a été mis en place dans les Préfectures touchées. Notamment 360.000 jeunes de la Préfecture de Fukushima ont été suivis de très près. Ce qui a permis de déceler très tôt les cancers de la Thyroïde.

Je prends la peine de vous donner cette information qui résultent technique que j’ai fait depuis le jour de l’ accident initial, quasiment jusqu’à maintenant, pour vous prendre conscience des réalités sur ces accidents et leurs impacts sanitaires, parce que vous ne la trouverez nulle part dans nos médias et partiellement sur le site de l’IRSN.

Pour que vous compreniez notamment que Fukushima Daiichi n’a rien à voir avec l’impact d’une bombe atomique.

Or aujourd »hui malheureusement, un feu atomique en Europe est plus probable qu’un accident nucléaire grave en France.





















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